La semaine dernière , je vous écrivais que « HIER, J’AI ENTERRE MA MERE. Journal d’un deuil (pas) ordinaire » s’était classé 7 ème chez Amazon Kindle (catégorie « Santé & Bien -Etre ») et était entré dans le TOP 500 toutes catégories Kindle.
L’aventure continue… et j’hallucine toujours autant !
Je croyais franchement que ce texte n’avait d’intérêt que pour ma Psy…
A croire que NON.
Il est vrai que nous sommes tous concernés : tôt ou tard, nous enterrons notre mère. Avec plus ou moins d’émotions, de regrets, de tristesse, de soulagement en fonction de nos histoires respectives.
Très franchement, si vous m’aviez annoncé que ce deuil serait si compliqué et qu’il me plongerait dans autant de désespoir intérieur, je ne vous aurais JAMAIS cru. Je vous aurais même toisé d’un : « Franchement, tu m’as bien regardée ?!… » …et ça m’aurait fait bien rigoler.
Je vous aurais sans doute expliqué toutes les raisons pour lesquelles je pensais être préparée à perdre ma mère :
1. Je vivais loin de mes parents depuis mon bac, soit depuis 27 ans quand elle est décédée.
2. J’avais conscience de son âge (plus de 80 ans) : elle m’avait eu à 39 ans et même si je suis nulle en maths, j’arrive encore à additionner deux nombres.
3. Elle avait perdu beaucoup d’audition et de ce fait, notre communication s’était déjà beaucoup réduite avec le temps.
4. Je n’étais pas du genre à l’appeler tous les jours. Notre rituel était réglé comme du papier à musique : elle m’appelait tous les Dimanche matin à 11h. Quand elle s’ennuyait, elle utilisait un quelconque prétexte pour me joindre dans la semaine : « Quand est-ce que tu viens ? », « Qu’est-ce que tu voudras manger ? », « J’ai reçu un bon de réduction chez Yves Rocher, je te le garde ? », « Je voulais te dire que les hirondelles sont de retour« . Avec les années, je savais que quand elle commençait une phrase par : » Tu te souviens de Monsieur Machin-Truc ? », quelle que soit ma réponse, la sienne serait « Et bien il est mort ! « . Cette prédictibilité finissait par me faire rire.
5. J’avais déjà perdu mon père et j’avais survécu. Je croyais que l’un préparait à l’autre. Vraiment n’importe quoi.
6. Je pensais être une femme forte et indépendante. Ma carrière et ma vie témoignaient de ma capacité à affronter tout et n’importe quoi, à garder ma bonne humeur en toutes circonstances (ou presque…), à prendre les épreuves comme des opportunités de grandir, à ne JAMAIS déprimer . Au fond de moi, j’avais ce jugement implacable de ceux qui ont peur que cela leur arrive un jour : le chagrin, c’était pour les faibles, pas pour moi !
7. En plus, j’avais ma religion-à-moi : une salade russe de toutes mes lectures et quêtes spirituelles dont le résultat était un doux mélange tibéthain-catholico-chamanique avec une forte sympathie pour une forme de vie spirituelle après la mort.
Bref, j’étais, si ce n’est prête, au moins « préparée »… LA BONNE BLAGUE !
Sauf que cela ne s’est pas du tout passé comme prévu. J’ai été dévastée.
J’ai longtemps hésité à communiquer sur ma vulnérabilité. Et puis, qu’ai-je de mieux à partager sinon mon Humanité ?
Cette sensibilité qui est la mienne est AUSSI ma force aujourd’hui.
« Tout ce qui ne nous tue pas, nous rend plus forts. » Ce bon vieux Nietsche avait raison.
Je ne suis pas morte avec ma mère. Au contraire, je suis même en train de renaître à ma propre vie. A 47 ans, je fais mes premiers pas d’âme libre.
C’est cette épreuve du feu que je raconte… et qui, contre toute-attente, se vend !… Et dire que j’ai failli tout mettre à la poubelle.
Voici quelques extraits des réactions de mes tout premiers lecteurs : « Quel magnifique témoignage ! » ; « Une belle lecture, sensible et émouvante. Lu d’une seule traite. » ; « Authentique et profond. » ; « Un livre magnifique et bouleversant. » ; « Livre profondément remuant. » ; « Attendu, exemplaire, essentiel. Merci. ».
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