Vers une nouvelle fonction RH ?

 

fonction RHDes pistes pour une nouvelle fonction RH ? « Il est temps de dire au revoir au département des Ressources Humaines. Pas aux différentes tâches et missions RH, mais au département en soi. » C’est ce qu’affirme Ram Charan dans un article paru récemment dans la Harvard Business Review. Ram Charan a rencontré beaucoup de PDG à travers le Monde, qui majoritairement, se disaient déçus de leur fonction RH.

Au sein de leur comité de direction, les patrons aimeraient s’appuyer sur leur DRH autant que sur leur CFO, comme des partenaires de confiance, capables de relier la réalité économique financière et les ressources, de diagnostiquer les faiblesses d’une organisation, de trouver l’adéquation entre le besoin des postes et les compétences et de conseiller la stratégie de l’entreprise dans le but d’un plus grand engagement des salariés.

Si ces demandes semblent « raisonnables » en termes d’attentes (de mon point de vue), il semblerait que les CEO ont du mal à trouver des DRH avec ce profil. La plupart sont trop généralistes ou au contraire, trop experts de la fonction (en droit du travail, droit social et rémunérations essentiellement), mais « incapables d’avoir une vision business globale, avec une compréhension fine, notamment financière, des décisions stratégiques » (je cite).

Les DRH auraient, toujours selon ce journaliste économique, la plus grande difficulté à analyser les raisons pour lesquelles les personnes –voire toute une partie de l’organisation- ne réussissent pas à atteindre les objectifs de performance exigés par les impératifs business. De fait, Ram Charan reconnaît que les DRH qu’il connaît (notamment chez General Electric, Marsh ou Hindustan Unilever) et répondant à ces qualités sont tous issus du terrain (des ventes ou des opérations majoritairement), ou encore du département Finances.

La proposition de cet économiste est simple : éliminer la fonction RH telle qu’elle existe actuellement et la diviser en deux rôles différents : une fonction RH administrative (essentiellement en charge des salaires et des coûts) qui reporterait à la fonction financière, et une seconde fonction centrée sur le leadership, les compétences et l’organisation, qui elle, reporterait directement au PDG.

Cette deuxième fonction RH, plus stratégique, serait confiée à des personnes dont l’expertise business et les compétences relationnelles pourraient influencer les deux premières couches managériales des organisations. Ces DRH seraient d’autant plus pertinents qu’ils pourraient faire un lien entre les besoins de l’entreprise et l’organisation humaine, en s’appuyant sur leur propre expérience de l’entreprise dans une autre fonction que RH.

Là où la proposition de Ram Charan atteint ses limites (de mon point de vue) est qu’il confierait cette fonction à tout haut potentiel du terrain, un peu comme une récompense, en oubliant un point clef : venir du terrain ne suffit pas.

DRH doux reveur d hommesEtre DRH, ce sont des compétences techniques certes, mais c’est aussi avoir développé des compétences en compréhension relationnelle et psychologique sur ce qui se joue entre les personnes… et cette compréhension demande des années de réflexion permanente, d’intérêt quasi pathologique pour les sujets de management, les modèles existant, les débats émergents, les problématiques nouvelles et leurs solutions.

Tout DRH digne de ce nom devrait être passionné pour ne pas dire « obsédé » par l’Humain… et cette expertise demande des heures de formation, de lecture, d’échanges entre pairs pour se maintenir à niveau, sans oublier un vrai travail sur soi de développement personnel et/ou de thérapie individuelle indispensable à la compréhension de soi et donc, du fonctionnement des autres.

Là où je rejoins son avis est que la fonction RH est nécessairement appelée à évoluer et va devoir impérativement gagner en pertinence business.

Je pousserais même le bouchon encore plus loin et affirme que les PDG devront eux aussi changer : combien de patrons affirment que « les hommes sont au centre de l’entreprise »… sans le penser vraiment ? Combien ont des actions pragmatiques qui reflètent réellement cette affirmation ?

Les patrons se plaignent de leur DRH, mais dans les faits, combien de temps consacrent-ils à rencontrer leur DRH et à discuter des hommes par rapport au temps qu’ils consacrent à rencontrer leur Financier et à discuter des chiffres ?

Attention : je ne dis pas que les chiffres ne sont pas importants (je suis moi-même une ancienne contrôleuse de gestion). Je pose juste quelques questions. Je confronte les discours et la réalité des DRH, devant souvent se battre pour rentrer dans les priorités et l’agenda de leur boss. « C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. » écrivait Saint-Exupéry. Si cette affirmation est vraie, alors il y a encore quelques progrès à faire pour rendre l’Humain -les salariés- réellement important au sein des entreprises.

 Et si les entreprises arrêtaient de DIRE que les hommes sont au cœur de la performance ? Si on commençait plutôt par le FAIRE ? Pas des mots, des actes. Les mots sont trompeurs, les actes jamais : les faits sont têtus.

Je rêve de patrons qui arrêteraient les beaux discours politiques sans corps ni âme et qui, au quotidien, montreraient aux salariés, que la seule richesse d’une entreprise, ce sont effectivement, les personnes. Non pas une Direction des Ressources Humaines, mais une Direction des Richesses Humaines.

L’épanouissement au travail n’est pas une utopie. Il faut juste s’en donner les moyens, en commençant par une remise en question au sein des Comités de Direction. Quelle entreprise souhaitons-nous vraiment créer ? Quel Monde et quelles valeurs souhaitons-nous vraiment incarner ?

DRH I love DRH

Et vous ? Que pensez-vous de la fonction RH ?

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Plutôt mourir que de penser !

 

Il y a de fortes chances qu’à un moment aujourd’hui, vous allez prendre un moment de recul par rapport à votre activité, quelle qu’elle soit, et juste réfléchir. Cela peut vous arriver coincé dans les embouteillages sur le périphérique, assis dans une réunion soporifique ou encore, par simple besoin de prendre un moment de réflexion. Une nouvelle étude scientifique suggère pourtant, que peu d’entre nous aiment réfléchir.

Certaines personnes préfèrent même recevoir un choc électrique, plutôt que d’être livrées à leurs pensées.

Matthew Killinsworth, psychologue et chercheur à l’Université de Californie (UC), à San Francisco, avait déjà mis en évidence dans ses recherches, le fait que « les personnes qui passaient du temps seuls dans leur tête étaient notoirement moins heureuses que les autres. »

Timothy Wilson, psychosociologue à l’Université de Virginie à Charlottesville, et ses collègues ont conduit l’étude suivante : ils ont recruté plusieurs centaines d’étudiants volontaires pour participer à des « périodes de réflexion ». Continuer la lecture

Les personnes étaient placées dans des pièces peu meublées, sans stylo, ni téléphone, ni affaire personnelle. Ils devaient ensuite participer à l’un des deux tests proposés (entre 6 et 15 minutes) : sujets libres de réflexion pour certains, sujets imposés pour d’autres, (tels qu’organiser une sortie ou une activité sportive entre amis. Après ce temps de réflexion, les participants devaient évaluer leur expérience sur une échelle de 0 à 9, cette note reflétant le caractère agréable de l’expérience de réflexion. La moitié des participants n’ont pas aimé l’expérience, avec une note en-dessous de la moyenne et un degré également élevé, d’ennui.

La même expérience vécue chez soi, à la maison plutôt que dans une pièce anonyme, donna les mêmes résultats. L’étude révèle que lire ou écouter de la musique est une activité deux fois plus plaisante que d’être seulement dans ses pensées, seul avec soi-même.

penséesLes chercheurs ont poussé l’expérience plus loin : pendant un quart d’heure, chaque participant était placé dans un laboratoire dans lequel il leur était possible de pousser un bouton et de recevoir un choc électrique, en toute liberté.

Même si 100% des participants avaient préalablement déclaré qu’ils seraient prêts à donner de l’argent pour ne pas être choqués électriquement dans leur vie, 67 % des hommes et 25% des femmes choisirent de s’imposer volontairement un choc électrique, plutôt que de rester tranquillement assis, livrés à eux-mêmes, dans leurs pensées.

La revue Science révèle la surprise des chercheurs qui s’attendaient qu’avec un cerveau humain plein de souvenirs et capable d’imaginer toutes sortes d’histoires et de scénarii plaisants, les participants apprécieraient majoritairement l’expérience de penser.

Il semblerait que le cerveau humain soit fait pour réfléchir dans un but précis, mais que la pensée libre ou forcée par les circonstances -que ce soit à la demande de chercheurs ou à la faveur de circonstances immobilisantes, comme être bloqué dans le trafic- soit quant à elle, désagréable. Le résultat de l’étude est sans équivoque : la majorité des personnes est si mal à l’aise ou s’ennuie tellement seule, que ces personnes préfèrent encore s’infliger un choc électrique.

Certaines personnes préfèrent très nettement être livrées à leurs pensées : l’expérience montre ainsi que les personnes les plus agréables et les plus coopérantes avec les autres, étaient aussi celles qui préféraient réfléchir à des sujets libres. Idem pour les personnes ayant déclaré que leurs rêveries diurnes les laissaient généralement dans une humeur heureuse.

L’étude montre aussi que tout à chacun se trouve régulièrement embarqué, plus ou moins intentionnellement, dans des pensées diverses et que ce manque de contrôle participe pour beaucoup, au malaise ressenti, d’où l’engouement actuel pour les techniques de relaxation et de yoga, davantage destinées dans les faits, à maîtriser ses ressentis et émotions, plutôt qu’à atteindre un véritable lâcher-prise.

L’humain serait prêt à s’abandonner… à la seule condition de garder le contrôle ! Bref, dans ces conditions, ce n’est vraiment pas gagné pour développer la conscience de soi et des autres en entreprises : « S’il-vous-plait Coach, faites-moi croire que je veux changer… mais surtout n’oubliez pas que je ne le veux surtout pas. » A méditer…

savoir penser rever hugo

Et vous ? Aimez-vous penser, rêver seul avec vous-même ? 

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C’est quoi la TOB (ou Théorie Organisationnelle de Berne) ?

TOB dessinLa Théorie Organisationnelle de Berne -ou TOB pour les intimes- est une théorie sur le fonctionnement des groupes «organisés» fondée sur les principes et concepts de l’Analyse Transactionnelle (dit « A.T. », toujours pour les intimes).

A qui s’adresse la TOB (théorie organisationnelle de Berne) ?

Cette théorie concerne aussi bien les groupes les plus élémentaires (une réunion de famille même ponctuelle, une équipe de foot) que des organisations plus complexes (telles que les écoles, les associations, les entreprises, les institutions, les pays) à partir du moment où ces groupes sont « organisés ».

La TOB est de ce fait, un outil systémique d‘analyse et de développement du processus humain destiné à développer la collaboration et la performance des groupes dans une dynamique gagnant-gagnant.

La TOB permet à la fois une analyse et une approche globale du système de fonctionnement d’un groupe, d’une entreprise ou d’une organisation.

L’entreprise étant de plus en plus complexe, les parties qui la composent sont interactives : nous avons besoin d’une vision globale, plutôt que d’un découpage plus réducteur.

La Théorie Organisationnelle de Berne permet de définir les points clés devant être analysés, de comprendre les enjeux profonds des groupes de personnes, de choisir les interventions adéquates en fonction des situations rencontrées, ainsi que de mettre en place les actions pour améliorer le bon fonctionnement du groupe. Continuer la lecture

Eric Berne, médecin psychiatre et fondateur de la TOB, avait remarqué, lorsqu’il exerçait dans les hôpitaux, que les patients guérissaient mieux dans certains services ou dans certains hôpitaux. Ces différences s’expliquaient selon lui, en fonction de problèmes dynamiques et structuraux eux aussi, différents : manque de cohésion, imago irréaliste du leader ou trop éloignée entre les membres, absentéisme, manque de motivation à la tâche, présentéisme (être présent au travail, mais ne pas y être en pensée), « turnover » (rotation de l’emploi) et confusions diverses.

Selon Eric Berne, un groupe peut lui aussi «tomber malade». Dans ce cas, il n’arrive plus à atteindre ses objectifs ou le fait avec de plus en plus de difficultés, de moins en moins de plaisir et de moins en moins rendement. Un tel groupe est justifiable d’un accompagnement de type coaching d’équipe.

En effet, tout groupe désire consciemment ou inconsciemment, survivre aussi longtemps que possible. Aussi, chaque personne dans cette lutte, donnera priorité à un aspect différent : certaines personnes protègeront avant tout l’organisation, d’autres défendront d’abord la personne (le leader, leurs amis, les membres du groupe), d’autres encore maintiendront envers et contre tout, leur loyauté à l’idéal du collectif défendu.

TOB schémaLe point de vue de Berne sur l’organisation est riche de promesses. Berne nous a légué une théorie très concrète, qui a été ensuite développée et mise en forme par Elliot M. Fox. Le but de Fox est de synthétiser certains thèmes mis en évidence par Eric Berne, et d’en souligner les liens essentiels afin de les rendre plus accessibles.


Le schéma suivant fournit un tableau synoptique des principaux concepts mis en évidence par Eric Berne :

TOB groupes

Et vous ? Utilisez-vous la TOB ou le schéma de FOX ? Dans quels cas ?…

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Si la Terre était un village de 100 personnes ?… (vidéo)

terre mains ensembleJ’ai eu la chance de commencer à voyager jeune. D’abord pour des voyages linguistiques en Angleterre dès 16 ans, puis aux USA l’année suivante. Je suis ensuite allée visiter mon frère en VSNE à Dakar à 19 ans, puis j’ai découvert le Mexique, l’Amérique latine… et j’ai enchaîné les voyages. Plutôt en mode tente & sac-à-dos qu’en version Hilton, histoire de ne pas être limitée à 5 étoiles : pas de 5 étoiles, mais la Voie lactée comme plafond, c’est bien aussi !…

Les voyages forment la jeunesse. Ils m’ont surtout donné la conscience de ce que j’avais, sans le voir. Rien de tel qu’une douche bien glacée en altitude au Chili avec un tuyau qui vient directement de la cascade pour ré-apprécier tous les matins, une douche bien chaude à Paris.

la  terre village cent personnesLa vidéo qui suit montre ce que serait le Monde si nous étions 100 personnes. Si vous pouvez suivre mon blog, vous faites alors partie des 8% qui ont une connexion internet.

Et si vous avez un lit, un frigo, une armoire pour vos affaires et un toit au dessus de votre tête, vous êtes plus riche que 75% de la population mondiale. C’est pas fou, ça ?

En ce moment, les Français se plaignent beaucoup… C’est un sport national chez nous, c’est bien connu. Bien connu, mais fatiguant. Et pourtant… Continuer la lecture

Si vous vous êtes levé ce matin plus en forme que malade, vous êtes plus chanceux qu’un million de personnes qui ne verront pas la semaine prochaine !
Si vous n’êtes pas victime d’une guerre, d’emprisonnement, de torture ou de la faim, vous êtes mieux loti que 500 millions de personnes actuellement.
Si vous pouvez vous rendre à un culte religieux sans peur d’être menacé, torturé ou tué, vous avez plus de chance que 3 milliards de personnes.
Si vous avez de l’argent à la banque, dans votre portefeuille et de la monnaie qui trâine dans une petite boîte, vous faite partie des 8% les plus privilégiés au monde.
Enfin, si vous êtes arrivé à lire ce message jusqu’ici, c’est aussi parce que vous ne faites pas partie des deux milliards de personnes qui ne savent pas lire…

Voilà donc une vidéo (sur la musique version piano/voix de Mad World) qui « remet l’église au milieu du village » (je cite), histoire d’arrêter de voir le verre à moitié plein… surtout quand il est rempli de champagne.

Et si nous étions 100 personnes, que ferions-nous pour faire un monde meilleur ?Vaste sujet, n’est-ce pas ?…

Ceci est le 100 ème article de mon blog !… Vous êtes plus de 215 000 à l’avoir visité. Merci de votre fidélité et de vos encouragements réguliers.

Enjoy !

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L’engagement : l’éclairage Gestalt.

 

gestalt engagement groupe

EPOKE, dont le but est d’introduire la posture Gestalt en entreprise, organise régulièrement des conférences très intéressantes. J’ai récemment assisté à l’une d’elles, animée par Emmanuelle Mailliard et Astrid Alemany-Dusendschôn sur le thème « Incertitude et Chaos » dans le monde des entreprises.

Personnellement, j »aime bien croisé les regards, faire des liens entre les modèles, trouver les ponts entre les différentes disciplines et approches. 

Aussi, j’étais très intéressée de connaître ce que la Gestalt pouvait amener comme éclairage sur le bazar qui règne actuellement -à plus ou moins grande échelle- dans les entreprises.

Je ne vais rien vous apprendre : les entreprises sont concentrées sur la performance. Jusque là, rien de nouveau. Pour autant, beaucoup se plaignent d’un mal nouveau : le manque d’engagement de leurs collaborateurs. Comme je l’ai déjà dit dans mon Eloge de  l’engagement parue récemment, il y a fort à parier que celles qui sortiront de la crise en premier seront celles qui sauront (re)créer de l’engagement. 

Et c’est là où la Gestalt apporte de l’eau à mon moulin !

Gestalt courbe Serge Ginger

En effet, l’endroit où les entreprises concentrent leurs efforts, c’est la zone de contact (cf. zone N°3 sur le schéma de Serge Ginger), qui correspond à la zone d’actions. Les entreprises sont en effet plutôt douées pour créer des plans d’actions avec de beaux reporting, des chiffres à suivre, des indicateurs, des KPI, des « milestones », etc. Continuer la lecture

 Là où le bât blesse, c’est souvent AVANT : les managers oublient la zone de pré-contact qui consiste à « créer du LIEN », afin que tout le monde soit « à bord », ait envie d’avancer ensemble, trouve sa place et se sente concerné autrement que par un fatalisme du type « De toutes façons, je n’ai pas le choix… ».

C’est aussi l’étape où l’on donne du sens à ce qu’il va être donné à vivre, où l’on donne l’envie, qui ne peut pas être créée qu’à partir de chiffres financiers (sinon cela se saurait).

Et là ou le bât blesse, c’est aussi souvent… APRES : les managers oublient la zone d’assimilation, qui consiste à éclairer le chemin parcouru et redonner du SENS a posteriori à l’expérience vécue. Qu’avons-nous accompli ? En sommes-nous fiers ? Si oui, exprimons le, fêtons nos succès ! Quels sont nos leçons, nos apprentissages ? Que ferions-nous différemment avec le recul ? Qu’avons-nous appris pour demain ? Quel sens en retirons-nous pour l’équipe, et pour chacun d’entre nous ?

Bref, les managers ont tendance à oublier de consacrer du temps aux étapes…. qui précisément créent l’engagement.

RECONNAISSANCE (j’ai ma place) + LIEN + SENS = ENGAGEMENT dans l’équipe

Si l’on veut faire le parallèle avec l’approche Elément Humain et le modèle ICO, les managers se consacrent quasiment exclusivement à la phase CONTROLE (le « faire »), mais pas assez à la phase précédente, l’INCLUSION (créatrice de liens), et pas assez à la phase suivante, l’OUVERTURE (créatrice de sens).

Et vous ? Qu’est-ce qui crée votre engagement au sein d’une équipe ? Votre avis m’intéresse !… Laissez-moi un commentaire !….

engagement mots equipe

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Actes de gentillesse (vidéo)

 

gentillesse coeur ailes

Dans mon Eloge de la gentillesse, j’avais déjà exprimé à quel point je suis sensible à cette immense qualité – la gentillesse- que j’aime d’autant plus qu’elle n’est pas souvent appréciée à sa juste valeur, que ce soit dans la vie de tous les jours, ou dans le monde de l’entreprise.

Non, ce n’est pas parce que je suis RH et coach que je vis chez les Bisounours. Je sais, comme tout à chacun, faire preuve de discernement… Il n’empêche que j’aime la Gentillesse, la Générosité, l’Humanité avec un grand H, toutes ces actions qui existent par décision unilatérale et acte de pure gentillesse… et qui pourraient aussi ne pas être.

La gentillesse des autres me porte, m’inspire, me rend meilleure… car elle me donne envie de faire pareil : en écrivant cela, j’ai des noms, des visages qui me viennent en tête : des gens connus… mais aussi d’illustres inconnus de mon quotidien. Je me dis : « Quelle chance, j’ai de les connaître, ces belles personnes !!!… » Je me sens riche de cela !…

cultivons la gentillesseEt ce n’est pas étonnant car de nombreuses études scientifiques ont mis en évidence les effets bénéfiques de la gentillesse, tant physiques que psychiques. Fort heureusement, de plus en plus d’entreprises -et de managers- prennent conscience qu’elle est indispensable, y compris dans le monde du travail. Certains économistes annoncent même que « seules l’entraide et la collaboration pourront nous sortir de la crise économique et écologique » (dixit Jeremy Rikkin). Continuer la lecture

Matthieu Riccard souligne lui aussi, dans son livre « Playdoyer pour l’altruisime », une vraie progression des valeurs de coopération. Le cynisme et l’égoïsme reculent. Voilà de quoi se réjouir !…

« Ceux qui savent entrer en conflit sans violence n’ont pas besoin de faire semblant d’être gentils. », explique Charles Rojzman, socio-thérapeute. « La juste attitude naît dans un rapport égalitaire et authentique, lorsque nous sommes capables d’affirmer nos besoins, tout en écoutant ceux des autres. Elle fleurit dans la confiance, lorsque nous donnons à voir notre être profond, sans peur d’être jugés ou abandonnés. La véritable gentillesse, c’est l’amour de soi et des autres. » A méditer !…

Et vous ? Que pensez-vous des actes de gentillesse ?

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gentillesse citation

 

Lettre à un nouveau né (vidéo)

kid presidentJe vais avoir 45 ans cette semaine : Happy Birthday to me !… J’avais envie de le fêter sur mon blog… mais comment ? Pas sûre d’avoir envie de disserter sur le sens de la vie, ni sur la finitude de nos existences, si violemment vécue un certain 21 juin 2011 pendant l’heure qui a changé ma vie.

Non, plutôt envie de partager avec vous, une vidéo légère, sur les petits -et grands- plaisirs de la Vie… au quotidien. 

Voilà donc une vidéo pleine d’enfance et de vie !  Continuer la lecture

Et pour ceux qui ne comprendraient pas tout dans cette vidéo anglophone, voilà le script : c’est toujours plus facile de comprendre une vidéo étrangère, quand on a lu les sous-titres avant :

« There’s a lot that the kids need to know. A letter to a person on their first day here. Today over three hundred and sixty thousand babies will be born and you are one of them. Welcome, this is the world. It’s a pretty cool place, there’s lots to see, smell, there’s corn dogs. I’m getting ahead of myself. There’s just so much to do ! Singing, dancing, laughing, laughing is the best !… It’s especially great when you laugh milk comes out of your nose but only if you just have milk. Otherwise it’s just gross. Some days gross things will happen. Some days awesome things will happen. Some days you’ll get ice cream. Some days you won’t. Some days your kite will fly high ! Some days they get stuck in the tree. It’s just how it is here.

There’s plenty reasons to dance, you just gotta look for them. Don’t worry though, you won’t be doing this alone.

You’re going to meet lots of people here. Some of them will be really nice, and some won’t be. It’s not that they can’t be it’s just, maybe they’re just having a bad day.

Being a person is hard sometimes. You should give people high fives just for getting out of bed. Oh high fives, I forgot to explain that ! How do I explain this, high fives are kind of like hitting someone who is your friend. Uh that’s really bad, just treat everybody like it’s their birthday, even if they don’t deserve it. Because we all mess up sometimes. The biggest mess up : not forgiving each other’s mess ups. Maybe you’ll be a teacher, maybe you’ll be president! Maybe you’ll cure every disease ever. You might even see the Grand Canyon, swim in the ocean, this is so much ! It’s a lot !

Try this, take breath, isn’t that amazing? It’s called BREATHING ! You’re going to do it a lot but nobody knows exactly how much, so enjoy it!  Pay attention ! Take brain pictures ! Because AMAZING THINGS WILL HAPPEN EVERYDAY!  You’re going to do so much !

It’s not about what you do, but about who you are and you, YOU’RE AWESOME ! You’re made that way !

You were made from love, to be loved, to spread love ! LOVE IS ALWAYS LOUDER, no matter what ! Even if hate has a bullhorn, love is louder ! So let your life be loud ! Let’s shout to the world « Things can be better! It’s okay about all the mess-ups! » Corn dogs rule ! Sorry I just keep bringing that up.

I don’t think I told you this yet. We’re really glad you’re here. We don’t say that enough to each other here because life gets busy. You’re going to be important and you’re going to do a lot ! And you’re going to smell great but don’t get too busy. Remember to let everybody know, you’re glad they’re here.

You don’t have to remember all this right now. You’re going to need a pep talk sometimes and that’s okay.

For now, remember this : YOU’RE AWAKE, YOU’RE AWESOME, LIVE LIKE IT ! »

 NOW JUST ENNJOY THE VIDEO !…

Et vous ?  Avez-vous été touché par cette vidéo ? Quels conseils, que diriez-vous à un nouveau né qui l’éclairerait sur sa vie ?

Never stop believing in hope

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Eloge de l’engagement

 

engagement equipe professionnelleDans mon dernier article, j’évoquais le pouvoir de la vulnérabilité.

Or face à un monde changeant et de plus en plus menaçant, que font les entreprises ?

Au lieu d’aider les salariés à mieux vivre l’incertitude et notre incapacité collective à tout prévoir, beaucoup cultivent le déni en remplaçant l’incertain par plus de prévisionnel (plus de reporting, plus de tableaux de bord, plus de nouveaux indicateurs à suivre).

D’autres encore réduisent l’impact de leurs erreurs de gestion dans des campagnes de communication en langue de bois : les pétroliers s’échouent, les centrales nucléaires fuient, la nourriture est de plus en plus toxique, les produits doivent être retirés de la consommation… mais « tout va très bien, Madame la Marquise : tout est sous contrôle ». De qui se moque-t-on ?…  Continuer la lecture

Je fais partie de ceux qui croient que les temps changent. Je crois que les entreprises qui réussiront demain seront celles qui développeront l’authenticité dans leurs réactions, dans leurs relations devrais-je écrire, que ce soit vis-à-vis de leurs salariés, ou de leurs clients.

Il me semble qu’un des thèmes émergents sur lequel vont de plus en plus se pencher les DRH n’est plus la satisfaction des salariés, mais davantage leur l’engagement (le premier étant dès lors appréhendé comme la conséquence du second, et non plus comme un but en soi).

La satisfaction s’achète. L’engagement se mérite. C’est là toute la différence.

Et pourtant, l’engagement est une valeur en déclin : il suffit de discuter avec un kiné, un médecin, un dentiste pour voir qu’ils sont de plus en plus confrontés à un nouveau fléau: les personnes prennent rendez-vous, « s’engagent »… mais ne viennent pas et n’honorent pas leur parole. Sans aucun complexe, ni état d’âme, les mots ne sont plus suivis par des actes en cohérence. Le sens de l’engagement individuel a disparu. Et ce n’est pas mieux collectivement : essayez simplement de faire démarrer un groupe, de quelque nature que ce soit (groupe de pairs, groupe de travail, groupe thérapeutique) à l’heure : il y en aura toujours en retard ou d’autres avec de « bonnes excuses » pour vous expliquer les raisons pour lesquelles les règles de fonctionnement d’équipe les plus simples et basiques ne s’appliquent pas dans leur cas. Cette capacité à ne pas s’engager vis-à-vis de soi -et donc des autres- me fascinera toujours. Comment peut-on, à ce point, revendiquer une chose… et faire son contraire ?

engagement communautéMais c’est quoi l’engagement ?

En psychologie sociale, l’engagement désigne le lien entre les actes et les décisions d’un individu. Selon la théorie de l’engagement de Kiesler (1971), seuls nos actes -et non pas nos mots- nous engagent vis-à-vis d’autrui. Nos opinions, désirs et revendications ne sont pas visibles, alors que l’action l’est. L’engagement devient de fait l’opération ostentatoire et visible de la pensée.

Selon sa nature, le terme d’engagement recouvre plusieurs réalités : l’engagement spontané, l’engagement durable, l’engagement par intérêt et ’engagement par conviction.

Quelles sont les théories de l’engagement ?

Pour Kurt Lewin et à sa « psychologie de l’engagement, un comportement ne découle pas directement d’une motivation, mais passe en amont par « la décision de se comporter » de telle ou telle manière. Cette décision va limiter les options possibles et figer le décideur sur sa décision initiale : c’est ce qu’il appelle « l’effet de gel » (qu’il illustre par l’exemple d’une personne qui s’engage publiquement à faire quelque chose et se sent dès lors, ensuite « obligée » et tenue de respecter son engagement).

Comment renforcer l’engagement ?

Les  principaux facteurs sont :

  • le contexte de liberté dans lequel l’acte est réalisé : plus un acte est réalisé dans un contexte de liberté, plus il est engageant. Les milieux de contraintes en entreprises, favorisés par la mise en place de beaucoup de contrôle ne sont donc pas propices à l’engagement des salariés. Des études ont d’ailleurs mis en évidence le lien direct entre le contrôle et la baisse de l’engagement.
  • le caractère public de l’acte : un acte est d’autant plus engageant qu’il sera réalisé publiquement. Il convient d’abandonner l’idée d’un acte dont l’anonymat serait garanti, au profit d’une authenticité des actions et des pensées clairement assumées.
  • le caractère explicite de l’acte: un acte explicite est plus engageant qu’un acte implicite ou ambigu. A bons entendeurs…
  • l’irrévocabilité de l’acte: un acte irrévocable est plus engageant qu’un acte qui ne l’est pas ou qui serait limité dans le temps.
  • la répétition de l’acte : un acte répété est plus engageant qu’un acte qu’on ne réalise qu’une seule fois.
  • les conséquences de l’acte : un acte est d’autant plus engageant qu’il est lourd de conséquences et d’implications.
  • le coût de l’acte : un acte est d’autant plus engageant qu’il est coûteux en moyens, que ce soit en argent, en temps, en énergie, en émotions.
  • les raisons de l’acte : un acte est d’autant plus engageant qu’il ne peut être imputé à des motivations extérieures (telles qu’une promesse de récompenses, une menace de punition) et qu’il peut être imputé à des raisons internes (ex : des valeurs personnelles, des traits de personnalité).

Nul doute que l‘engagement est -et deviendra- une thématique récurrente dans le contexte actuel. Vouloir positionner ses clients et prospects au centre des campagnes est légitime. Positionner ses salariés au centre de ses préoccupations devrait l’être également : on ne fait des clients heureux qu’avec des salariés épanouis, ce qui va sans dire va encore mieux en le disant.

Les entreprises de demain seront humaines ou ne seront pas. De mon point de vue, seules celles capables de susciter l’engagement de leurs salariés prospèreront.

Je pose une question : à quand une fonction dédiée à l’engagement au sein des entreprises ? A quand l’engagement comme acte stratégique de réussite ? Les Etats-Unis l’ont déjà compris et commencent à intégrer cette fonction au sein de leurs organisations : on commence à voir fleurir outre Atlantique, des Vice Présidents dédiés à l’engagement des salariés, qui siègent au Codir, à côté du VP HR.

Et si l’engagement était la pierre angulaire de la satisfaction des salariés ?

Et vous ? Quel est votre rapport à l’engagement ? Qu’est-ce qui vous motive en profondeur et vous lie ?

engagement lettres

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Le pouvoir de la vulnérabilité selon Brene Brown (video sous-titres français)

vulnerabilité murConnaissez-vous Brene Brown ? Comme elle se définit elle-même, Brene Brown est une « chercheuse- conteuse d’histoires », c’est-à-dire qu’elle est avant tout scientifique, mais qu’ensuite, elle donne une âme aux résultats de ses recherches en les transformant en contes et histoires. Bref, Brene Brown est juste passionnante !…

Elle est d’autant plus passionnante qu’elle vante le contraire de ce qui est mis en valeur en entreprise, à savoir l’authenticité poussée à l’extrême : le courage d’être soi, y compris dans ses faiblesses.

Brene Brown étudie les relations humaines et notre capacité à entrer en relation, à créer du lien. En étudiant ce qui crée du lien, Brene Brown s’est vite intéressée à son contraire, à ce qui crée l’isolement : la honte et la peur, liées au sentiment de ne pas « être assez » pour mériter d’être en lien, d’avoir des amis ou tout simplement d’être apprécié. Ce sentiment de honte ou de peur de « ne pas être assez » (« assez intelligent », « assez beau », « assez intéressant », « assez riche », etc) pour être fréquentable s’appuie sur un sentiment encore plus grand : une extrême vulnérabilité.  Continuer la lecture

vulnerabilié chaine maillonSchématiquement, les personnes se répartissent en deux grandes catégories : celles qui, en toute modestie, connaissent leur propre valeur (et pensent qu’elles méritent d’être en lien) et celles qui ont plus de difficultés avec leur estime de soi. Attention, la première catégorie n’est pas plus arrogante que la seconde : ses membres ne se comportent pas comme si ils étaient parfaits; leur grande différence est d’avoir le courage d’assumer leurs imperfections, c’est tout.

Là où les seconds ont honte de leurs imperfections et de leurs faiblesses, les premiers les assument et c’est là toute la différence qui fait que les premiers sont plus en lien. Ce qui crée des relations authentiques n’est pas d’être -ou de paraître parfait-, mais d’avoir le courage d’abandonner une image idéale de soi pour vivre pleinement la personne que nous sommes, dans la beauté de nos qualités…. et de nos défauts.

Ce qui crée des relations profondes, c’est d’assumer sa vulnérabilité. La vulnérabilité, ni comme un confort, ni comme une atrocité, mais simplement comme une nécessité : donner, dire « je t’aime » en premier… SANS garantie de retour.

Le paradoxe est le suivant : nous vivons dans un monde d’extrême vulnérabilité (nous sommes tous vulnérables face à quelque chose que ce soit la perte d’un emploi, la perte de la santé, le décès de ceux qui nous sont chers, etc.) et notre réponse la plus fréquente est de lutter, d’anesthésier, de nier notre vulnérabilité.

Or le cerveau ne peut pas anesthésier certaines émotions et pas d’autres : le déni n’est  malheureusement pas sélectif. Si nous anesthésions nos émotions face à ce qui est douloureux ou nous menace, il y a de grandes chances -ou de grandes malchances plutôt- que nous anesthésions AUSSI nos émotions positives… et que nous perdions peu à peu, le goût et le sens de la vie.

Accepter sa vulnérabilité, c’est d’abord accepter son humanité. Qui a-t-il de plus important ?

Pour visionner la vidéo de Brene Brown (version sous-titrée en français), cliquez ici :

Et vous ? Quel est votre rapport à la vulnérabilité, à votre vulnérabilité ?

vulnerabilité creativité

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Elément Humain : la notion du choix selon Will Schutz

  

choix good choice bad choiceDans la continuité de mon dernier article ‘L’ivresse de renaitre de Christian Bobin », je vous ai trouvé une petite vidéo sympa intitulée « Lève toi et vis ! » d’un jeune homme qui, me semble-t-il, se pose, si ce n’est les « bonnes questions », au moins des questions intéressantes qui méritent d’être regardées deux fois, à savoir celles de la LIBERTE et du CHOIX.

Les sujets autour de la liberté et du choix m’ont personnellement toujours interpellée, depuis mes cours de français, puis de philo au lycée.

J’aime bien me dire que j’ai le choix et je m’intéresse souvent à tout ce qui me rendra plus libre, que ce soit dans mes décisions ou dans mes actes. J’aime le coaching pour ces raisons : un coach n’intervient pas pour conseiller en se positionnant en « sachant » mais au contraire, utilisera les techniques d’accompagnement pour faire émerger chez son client, la bonne réponse pour lui. Tout vrai coach rend son client plus libre, plus autonome que ce soit dans sa vie professionnelle ou privée.  Continuer la lecture

Sur la notion de choix, Will Schutz, dans l’approche Elément Humain, invite à se positionner par rapport à l’affirmation suivante : « Je détermine ma propre vie. Je choisis consciemment ou inconsciemment tout ce qui m’arrive. Je choisis mes comportements, mes sentiments, mes réactions, ma spontanéité, mes pensées, mon corps, mes maladies. Je peux choisir ce que je désire changer en moi, dans ma vie personnelle et professionnelle, et dans mes relations. »

Il ne s’agit en aucun cas de poser cette phrase comme une vérité, seulement de voir jusqu’où je suis d’accord (ou pas) avec cette hypothèse et quelles sont mes croyances (limitantes) sur ce sujet.  Une autre façon de progresser dans la conscience de soi est de se demander : « Si j’appliquais ou adoptais cette notion de CHOIX, quelles seraient les choses que je CHOISIRAIS  différemment dans ma vie ? Qu’est-ce qui me retient de faire d’autres choix ? » 🙄

Les implications liées au concept du choix sont les suivantes : 

Tout d’abord, « il n’y a pas de hasard ». Les choses surviennent parce que JE CHOISIS qu’elles surviennent …même si je ne suis pas toujours conscient de les avoir choisies (et que je suis dans ce cas, vraisemblablement en train de répéter un scénario familier, le plus souvent familial et issu de l’enfance).

Ensuite, les choses ou les événements ne m’effraient jamais pour eux-mêmes : tout se résume finalement à une seule peur, mais non des moindres : la peur de ne pas être capable de faire face.

De même, aucune action n’induit en soi de la culpabilité. Je CHOISIS de me sentir mal. Je peux aussi CHOISIR de ne pas me sentir mal. Bon, ok, c’est plus facile à dire qu’à faire, je vous l’accorde… 😆

Du coup, un choix n’est ni bon, ni mauvais, en soi… à moins que je CHOISISSE de le voir comme tel.

Enfin, je fais un choix particulier, parce que j’attends en retour, un bénéfice particulier (ex : la sympathie des autres, réduire les attentes à mon égard, me justifier, paraître à mon avantage, me faire plaindre, etc.). Ce bénéfice peut être secondaire ou caché : par exemple, une personne souffrant d’une maladie et qui refuse de se soigner peut faire ce choix parce qu’en retour, son bénéfice (ex : être le sujet de l’attention, être plaint, etc.) est supérieur au fait même d’être malade.

choix good luckLe principe de choix implique que je ne suis plus « victime des circonstances », mais bel et  bien libre de mes actes, de mes pensées, de mes émotions. Bien sûr, pour en arriver là, il faudra nécessairement passer par un « travail sur soi », jolie litote pour dire en fait « thérapie individuelle », si l’on désire se libérer des schémas familiaux et des répétitions, le plus souvent bien logé(e)s dans l’inconscient…  🙄 … Il y aurait fort à dire sur le sujet et la lecture d’Alice Miller est très éclairante, mais il faut bien en garder pour d’autres articles : avec la notion de choix, vous avez déjà de quoi « mâchonner » !…  😉

Et pour finir, j’aime bien la conclusion de la vidéo « Lève toi et vis ! : « Je pense, j’attire, puis j’agis !… et enfin, ben….je m’épanouis ! ». C’est tout le mal que je vous souhaite en ce lundi !… 

Et vous ? Jusqu’où pensez-vous avoir le choix ?

chox texte

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