Elément Humain : la notion du choix selon Will Schutz

  

choix good choice bad choiceDans la continuité de mon dernier article ‘L’ivresse de renaitre de Christian Bobin », je vous ai trouvé une petite vidéo sympa intitulée « Lève toi et vis ! » d’un jeune homme qui, me semble-t-il, se pose, si ce n’est les « bonnes questions », au moins des questions intéressantes qui méritent d’être regardées deux fois, à savoir celles de la LIBERTE et du CHOIX.

Les sujets autour de la liberté et du choix m’ont personnellement toujours interpellée, depuis mes cours de français, puis de philo au lycée.

J’aime bien me dire que j’ai le choix et je m’intéresse souvent à tout ce qui me rendra plus libre, que ce soit dans mes décisions ou dans mes actes. J’aime le coaching pour ces raisons : un coach n’intervient pas pour conseiller en se positionnant en « sachant » mais au contraire, utilisera les techniques d’accompagnement pour faire émerger chez son client, la bonne réponse pour lui. Tout vrai coach rend son client plus libre, plus autonome que ce soit dans sa vie professionnelle ou privée.  Continuer la lecture

Sur la notion de choix, Will Schutz, dans l’approche Elément Humain, invite à se positionner par rapport à l’affirmation suivante : « Je détermine ma propre vie. Je choisis consciemment ou inconsciemment tout ce qui m’arrive. Je choisis mes comportements, mes sentiments, mes réactions, ma spontanéité, mes pensées, mon corps, mes maladies. Je peux choisir ce que je désire changer en moi, dans ma vie personnelle et professionnelle, et dans mes relations. »

Il ne s’agit en aucun cas de poser cette phrase comme une vérité, seulement de voir jusqu’où je suis d’accord (ou pas) avec cette hypothèse et quelles sont mes croyances (limitantes) sur ce sujet.  Une autre façon de progresser dans la conscience de soi est de se demander : « Si j’appliquais ou adoptais cette notion de CHOIX, quelles seraient les choses que je CHOISIRAIS  différemment dans ma vie ? Qu’est-ce qui me retient de faire d’autres choix ? » 🙄

Les implications liées au concept du choix sont les suivantes : 

Tout d’abord, « il n’y a pas de hasard ». Les choses surviennent parce que JE CHOISIS qu’elles surviennent …même si je ne suis pas toujours conscient de les avoir choisies (et que je suis dans ce cas, vraisemblablement en train de répéter un scénario familier, le plus souvent familial et issu de l’enfance).

Ensuite, les choses ou les événements ne m’effraient jamais pour eux-mêmes : tout se résume finalement à une seule peur, mais non des moindres : la peur de ne pas être capable de faire face.

De même, aucune action n’induit en soi de la culpabilité. Je CHOISIS de me sentir mal. Je peux aussi CHOISIR de ne pas me sentir mal. Bon, ok, c’est plus facile à dire qu’à faire, je vous l’accorde… 😆

Du coup, un choix n’est ni bon, ni mauvais, en soi… à moins que je CHOISISSE de le voir comme tel.

Enfin, je fais un choix particulier, parce que j’attends en retour, un bénéfice particulier (ex : la sympathie des autres, réduire les attentes à mon égard, me justifier, paraître à mon avantage, me faire plaindre, etc.). Ce bénéfice peut être secondaire ou caché : par exemple, une personne souffrant d’une maladie et qui refuse de se soigner peut faire ce choix parce qu’en retour, son bénéfice (ex : être le sujet de l’attention, être plaint, etc.) est supérieur au fait même d’être malade.

choix good luckLe principe de choix implique que je ne suis plus « victime des circonstances », mais bel et  bien libre de mes actes, de mes pensées, de mes émotions. Bien sûr, pour en arriver là, il faudra nécessairement passer par un « travail sur soi », jolie litote pour dire en fait « thérapie individuelle », si l’on désire se libérer des schémas familiaux et des répétitions, le plus souvent bien logé(e)s dans l’inconscient…  🙄 … Il y aurait fort à dire sur le sujet et la lecture d’Alice Miller est très éclairante, mais il faut bien en garder pour d’autres articles : avec la notion de choix, vous avez déjà de quoi « mâchonner » !…  😉

Et pour finir, j’aime bien la conclusion de la vidéo « Lève toi et vis ! : « Je pense, j’attire, puis j’agis !… et enfin, ben….je m’épanouis ! ». C’est tout le mal que je vous souhaite en ce lundi !… 

Et vous ? Jusqu’où pensez-vous avoir le choix ?

chox texte

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Eloge de l’inconfort

inconfortSi l’on vous demande « Que désirez-vous pour vote futur ? », il y a de grandes chances que vous répondiez : « Je ne sais pas… » 🙄  …et que vous soyez plus à l’aise à identifier ce que vous ne voulez pas (ou plus).

En général, chacun sait ce qu’il n’aime pas dans son présent ou dans son passé, même sans psychanalyse. Pour autant, cela n’aide pas forcément à y voir plus clair sur ce que nous désirons pour notre avenir, c’est là tout le paradoxe !…

Dès l’enfance, il est rare que l’on nous enseigne la confiance en soi et dans son futur, souvent jugée à tort comme de l’arrogance. Nul cours à l’école pour nous enseigner à rêver notre vie et c’est bien dommage !… car c’est ainsi que l’on atteint ses rêves.

Le futur est en effet très dépendant de nos propres croyances : que vous croyez ou non que quelque chose soit possible, il est fort probable que la Vie vous donne raison. Il existe quelques concepts à connaître : Continuer la lecture

Le premier est celui de la zone de confort : elle regroupe ce à quoi nous sommes habitués, que ce soit agréable ou pas. Ainsi, être coincé à l’arrêt dans les embouteillages n’est pas plaisant, mais fait partie de la zone de confort de beaucoup d’entre nous. La zone de confort regroupe en effet les habitudes, la routine, les compétences, les connaissances, les attitudes et les comportements de tous les jours.

Deuxième concept : à côté de la zone de confort se trouve la zone d’apprentissage. C’est la zone qui permet d’étendre sa compréhension du monde grâce à l’apprentissage des langues, aux voyages et aux nouvelles expériences : c’est une zone d’observation et d’expérimentation. Certains l’adorent et restent d’éternels étudiants en soif d’apprendre. D’autres, au contraire, la fuient et préfèrent rester dans leur zone de confort.

Troisième élément : au dessus de la zone d’apprentissage, se trouve la zone panique, une zone d’inconnu et d’absence d’expérience. Ceux qui se contentent de leur zone de confort vous inviteront à ne pas la visiter et vous diront : « Et si cela se passe mal ? »… alors que la seule question pour avancer est : « Et si cela se passe bien ? ».

Bonne nouvelle : cette zone peut passer de zone « Panique » à zone « Magique ». Certains ont peur de la tester de peur de perdre leur zone de confort, alors que le véritable enjeu n’est pas de la perdre, mais de l’étendre : le changement vécu, non comme une perte, mais plutôt comme un développement, une extension. Cela n’est possible que si votre poussée créative est plus puissante que vos tensions, si votre motivation est plus forte que la peur (peur du changement, peur d’échouer, peur de réussir, peur du regard des autres). La solution est « simple » : croire en soi.

Mais comment croire en soi ?

Sachez que ce que VOUS ne déciderez pas pour vous même, D’AUTRES le décideront à votre place, pour vous. Le point de départ est de mieux gérer ses peurs : cela augmente l’estime de soi et la vision que l’on se fait de son propre potentiel. De cette vision plus claire, il devient plus facile de créer ses objectifs et de choisir un but qui motive. Une fois ce but défini, il convient de prendre la mesure de la distance à parcourir en fonction de votre point de départ, vos compétences, vos valeurs.

Quel est le but de votre but ? Pourquoi voulez-vous l’atteindre ? Il est ensuite temps d’agir, d’explorer la joie d’apprendre tout en réalisant ses rêves. Vous pourrez vous sentir vulnérable au début… C’est OK ! N’oubliez pas que vous êtes humain et que vous ne pouvez pas TOUT maitriser… Dans tous les cas, prenez le temps d’identifier vos atouts, vos forces, vos qualités personnelles, ce qui fait de vous une personne UNIQUE et que vous avez peut-être (trop) négligé.

N’oubliez pas d’être patient et confiant dans votre but, avec une stratégie claire. Si vous restez positif, il est fort à parier que votre rêve se réalisera plus tôt que vous ne l’imaginez. La seule question qui reste est la suivante à laquelle seul vous peut répondre :  OSEREZ-VOUS REVER ?…

apprentissage zone

Voilà les idées clefs traduites pour vous de la vidéo ci-dessous que je vous invite à regarder pour son aspect graphique extrêmement sympathique : si tous les messages d’entreprise étaient illustrés de la sorte, ce serait plus sympa, non ?…  😆

Et vous ? Quelles sont vos zones de confort, d’apprentissage, de panique ?…

Cette vidéo, cet article vous ont-ils touché ? Votre avis m’intéresse…

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Eloge de la confidentialité

 

confidentialité les trois singesPour ceux qui ne seraient pas au courant, aujourd’hui, c’est lundi de Pâques !  😆 Autour de moi, Pâques évoque souvent la résurrection, le renouveau, le changement. Personnellement, Pâques m’évoque aussi la trahison de Judas. Je suis allergique à la trahison. Allergique est un mot faible. Moi qui ai du mal à me mettre en colère, si il y a bien quelque chose qui me fait sortir de mes gonds, c’est quand quelqu’un ne respecte pas une promesse, une parole donnée.

Cela m’exaspère d’autant plus, quand cela se produit dans un environnement tenu par le secret professionnel dans lequel la confidentialité n’est pas négociable.

Cela m’est arrivé récemment : après un stage Elément Humain et suite à quelque indiscrétion qui m’était revenue, j’ai dû rappeler à l’animatrice quelques mois plus tard, qu’elle s’était engagée solennellement le premier jour devant le groupe, « à ne RIEN révéler de ce que nous allions vivre » et « à ne pas évoquer notre expérience devant une personne qui nous connaîtrait »… engagement sans ambiguïté que visiblement, elle avait oublié, pour moi comme pour d’autres, emportée par son propre mécanisme de défense (en l’occurrence « le Demandeur »). Quand on connait le degré d’intimité que l’on partage en phase 1 d’une formation Elément Humain, il y a de quoi se mettre en colère… 👿 …et venir interpeler mes projections (positives) sur les gens, projections dignes du plus confiant des Labradors ! 🙄 Continuer la lecture

sTOP SECRETIl n’y avait pourtant qu’une seule chose à faire, a priori EXTREMEMENT simple : SE TAIRE. Cela m’a rappelé mes débuts en RH où une DRH de quinze ans mon ainée m’avait un jour dit : « Pour la confidentialité, il y a une règle d’or hyper simple : tu fermes ta g***** et c’est tout. ». C’était un conseil direct, clair et dont j’ai souvent mesuré la pertinence dans ma carrière. De mon expérience, les (vrais) thérapeutes sont plus vigilants sur ce point.

Alors petit rappel pour les coachs, les managers, les salariés, bref tous ceux qui se demandent :  « jusqu’où se taire ?… ». Voilà ce que l’on apprend / révise en Gestalt :

Petit historique du secret professionnel :

Le secret professionnel ne date pas d’hier. 300 avant JC, Hippocrate déclarait déjà : « Ce que tu as appris de ton malade, tu le tairas EN TOUTES CIRCONSTANCES. ». Cela fait donc plus de 2000 ans que la règle est archi claire, sans la moindre ambiguïté.

Le nouveau code pénal applicable depuis 1994 est tout aussi clair qu’Hippocrate : la violation du secret conduit à une sanction pénale (cf. article 226-13 du Code Pénal): « La révélation d’une information à caractère secret, par une personne qui en est dépositaire, soit par état ou par profession, soit en raison d’une fonction ou d’une mission temporaire, est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. » Il n’y a visiblement pas que moi qui considère comme sérieux de trahir un secret : en France, c’est du pénal… et ça ne rigole pas.  🙄

Quelles sont les limites du secret ?

Il existe trois cas d’autorisation de levée du secret :

– la révélation de sévices ou privations à l’encontre de mineurs de moins de 15 ans ou de personnes hors d’état de se protéger,

– la transmission avec accord de la victime d’éléments permettant de présumer de l’existence de services sexuels,

– le témoignage d’une preuve d’innocence pour une personne détenue.

Les seules obligations de levée du secret sont dans les cas d’obligations d’assistance à personne en danger ou dans celui d’une infraction de recel de criminel.

Dans la pratique professionnelle, des éléments peuvent être révélés dans les cas suivants:

en supervision, notamment pour les thérapeutes, car le secret peut être lourd à porter et conduire à des écueils encore plus graves que sa divulgation dans ce cadre sécurisé qui est, lui aussi, confidentiel.

– dans la rédaction de notes ou de dossiers en cas de partenariat et de travail pluridisciplinaire ou inter-institutionnel, pour venir en aide à des personnes ou familles en difficultés

– dans certains cas de prises en charge d’enfants

– en institutions

Même dans ces contextes, il importe d’expliciter, de maintenir et de partager une ligne de conduite qui vise à rester discret, respectueux, précautionneux et à observer un devoir de réserve.

Dans tous les autres cas, que ce soit en milieu thérapeutique et/ou dans un cadre de formation et/ou de coaching, la règle est simple et non négociable : ne RIEN divulguer.

Et pas de chance pour ceux/celles qui essaient de se trouver des excuses à leur manque de confidentialité en justifiant qu’ils « n’ont pas dit des choses importantes » (qui d’autre peut juger de l’importance de qui est révélé, si ce n’est la personne concernée ?… ) : le « RIEN » est une notion binaire, le RIEN n’est pas « négociable ». 

RIEN, c’est vraiment RIEN. Ce n’est pas « un peu » …et personne n’aurait la même définition de ce « un peu ». C’est pour une fois, un concept archi simple, que même un enfant peut comprendre.

RIEN, c’est vraiment RIEN.

Et vous ? Avez-vous déjà rencontré des problèmes de confidentialité avec un formateur, un coach, un thérapeute ?… Quelle est votre expérience ?

secret

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Ca marche comment une équipe? L’éclairage Gestalt.

equipes symboleJe sors d’un atelier POP. Pour les non initiés, POP, ça veut dire « Portes Ouvertes à la Psychologie », et non pas Pop/rock… 😆 Les journées POP de l’EPG (Ecole Parisienne de Gestalt) désignent en fait un atelier théorique dont le contenu aurait pu être (très) indigeste, s’il n’avait pas été animé de façon remarquable par Mercédes Araiz, Gestalt thérapeute et psychologue clinicienne, issue du monde de l’entreprise et titulaire d’un Master II en Resssources Humaines.

Bref, le genre de parcours professionnel et de posture personnelle qui achève de faire un sort à mes derniers préjugés -pourtant tenaces- sur le monde « psy »… Tout arrive. J’en vois déjà qui sourient…  😉

Pas de panique ! Même si la tentation est grande, je ne vais pas vous embêter avec mes révisions sur Freud ou Jung, ni sur les auteurs et courants de pensées dont je n’avais jamais entendus parler jusque là… malgré les centaines de livres qui peuplent mes étagères (Moi qui croyais avoir lu dans ma vie, finalement non !!… Ben mince alors… 🙄 )

Je ne vais pas non plus, vous dévoiler toutes les techniques de communication et d’animation de séminaire, très « gestaltistes », que j’ai relevées, du genre, formuler plutôt: « J’ai besoin de t’entendre davantage dans ta question pour savoir comment j’ai envie de te répondre. » (posture Gestalt) toujours plus doux qu’un équivalent du type : « Tu ne pourrais pas reformuler ta question parce que là, franchement, je ne comprends rien à ce que tu essaies de dire… » (posture courante)  😯 . Tout est décidément dans le choix des mots…  🙄

J’ai plutôt envie de vous parler de ce que j’ai appris/révisé du fonctionnement d’une équipe et d’un groupe.  Continuer la lecture

Commençons par le début. Un groupe, cela commence à partir de trois personnes. Si vous êtes deux, vous êtes un duo, un binôme, une paire ou encore un couple suivant la nature de votre lien, mais pas un groupe. A vingt ans pourtant, faute de réduction pour les moins de 25 ans ou pour les Etudiants, j’avais réussi à obtenir une « réduction de groupe » pour visiter la Sagrada Familia. Je vois encore le vendeur me demander: « Vous êtes un groupe de combien ? », j’avais répondu « deux ». Le vendeur avait souri et m’avait accordé le tarif réduit, plus par gentillesse je crois, que parce qu’il ignorait qu’il faut un tiers au duo initial pour constituer un groupe.

L’Appreciative Inquiry (advanced) : où passer une certification ?

 

coahing avec appreciative inquiryL’Appreciative Inquiry est sans doute le meilleur outil d’accompagnement des équipes et des organisations que j’ai rencontré à ce jour. De mon point de vue, voilà un outil que non seulement tout coach ou consultant qui accompagne le changement dans les entreprises, devrait avoir dans sa besace, mais auquel on devrait aussi former les futurs DRH et cadres dirigeants.

Pour ceux qui découvrent l’Appreciative Inquiry (ou AI), je vous invite à lire mon article de décembre : « L’Appreciative Inquiry, c’est quoi ? ». Vous y découvrirez les origines, les fondamentaux et quelques mots sur l’IFAI (Institut Français de l’Appréciative Inquiry).

Petit rappel pour ceux qui connaissent déjà : l’AI est un outil d’accompagnement collectif des équipes qui se décline en 5 étapes : la Phase DEFINITION dans laquelle l »équipe décide du projet positif à viser, la phase DECOUVERTE qui consiste à « apprécier le meilleur de ce qui est » (les atouts, les forces, les potentiels, les ressources), la phase DEVENIR ou DREAM qui consiste à rêver « ce qui pourrait être » et à bâtir une vision partagée du futur, la phase DECISION de « ce qui devrait être » (consistant à co-construire l’avenir de manière innovante, et enfin la phase DEPLOIEMENT, c’est-à-dire la phase de mise en place des projets de changement de « ce qui sera ». Voilà les concepts que vous découvrirez, mais surtout que vous expérimenterez en phase 1. Continuer la lecture

La phase 1 du programme de certification du programme de l’IFAI validé par les fondateurs David COOPERRIDER et Ron FRY est déjà passionnante… alors que dire de la phase 2 ? 🙄  Elle vous donnera des ailes !…  😆

En effet, la phase ADVANCED réunit une communauté de praticiens qui échangent leurs premières expériences de mise en place et qui contribuent, tour à tour, à faire avancer les projets de chacun, transformés pour l’occasion en ateliers participatifs AI de réflexion et d’échanges : une expérience « in-vivo » de l’intelligence collective en action, déployée au service des autres. Ce forum ouvert de co-apprentissage est puissant en soi, et est aussi ponctué des apports théoriques de Ron FRY, co-fondateur de l’AI, qui se déplace en France pour l’occasion, avec dans ses bagages, plein d’expériences et de vécu riche et varié à partager sur le sujet.

J’ai coutume de dire -et de penser- que les Etats-Unis ont toujours quelques années d’avance sur nous en matière de pratiques managériales et de développement en leadership et en Ressources Humaines. Vous voulez avoir une longueur d’avance ? Regardez ce qui fonctionne outre-Attlantique et mettez le en place en France : nul doute que vous serez les précurseurs d’un mouvement global.

Je fais aussi le pari qu’après trois jours comme je viens de passer avec Ron FRY, Jean Pagès, Jean-Christophe Barralis et la communauté de praticiens AI en route vers la certification, vous ne verrez plus le monde exactement de la même manière…  😆 Vous vous surprendrez à rêver de projets AI en entreprise, de relations AI dans votre famille… bref d’un « monde AI » où l’on s’intéresserait d’abord à tout ce qui marche, fonctionne, donne de l’énergie pour en faire davantage: s’appuyer sur ses forces et potentiels pour faire davantage de ce qui marche.

Votre envie sera renforcée par vos premiers projets et vos premières mises en place réussies, mais aussi par vos premiers entretiens BAWB (Business as an Agent of World Benefit).  En effet, le processus de certification requiert une première expérience AI documentée sous la forme d’un rapport synthétique, ainsi que le compte-rendu de trois entretiens de « personnes appreciatives », c’est-à-dire ayant contribué à la mise en place d’un monde meilleur, via une pratique entrepreneuriale. Bonne nouvelle ! Il en existe plein… et pas seulement aux USA ! Même chez nous ! Dingue, non ?…  😆

Ou passer une certification AI en France ?

Jean Pages

Dans le domaine de l’Humain, j’ai déjà dû le dire : il y a des personnes qui forment… et il en est d’autres qui inspirent. Personnellement, je préfère me faire accompagner par ces dernières. Quand je rencontre des personnes qui « font ce qu’elles disent et disent ce qu’elles font », et surtout qui incarnent dans leur attitude, les valeurs qu’elles prônent et défendent, cela me réconcilie immédiatement avec l’Humanité… et cela me donne beaucoup d’espoir sur le fait que oui, cela vaut le coût de se battre et d’y croire, puisqu’il y en a d’autres qui ouvrent la voie et montrent l’exemple. Never ever give up ! 😉  

 

J’ai testé pour vous : après la phase 2, je continue à penser que Jean Pages, fondateur et gérant de l’IFAI, et Jean-Chistophe Barralis son associé, sont l’incarnation même des valeurs de l’Appreciative Inquiry. La compétence associée à la générosité : tout ce que j’aime !  😆 De plus, c’est l’IFAI qui, à ma connaissance, a formé les autres formateurs AI en France: alors autant se former à la source, chez les pionniers !…

Pour en savoir plus, le site de l’IFAI : http://www.ifai-appreciativeinquiry.com

Et pour ceux qui ont déjà suivi la formation de praticien, vous pouvez vous inscrire au groupe d’échange créé par l’IFAI sur Linkedin (c’est un groupe actif !).

IFAI Jean PagesJ. Pagès – MO Pirus  – Ron Fry – JC Barralis

Et vous ?  Connaissez-vous l’Appreciative Inquiry ? L’avez-vous déjà utilisé dans vos équipes ou dans votre entreprise ? Si oui, ça s’est passé comment ?

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Quand le cerveau n’entend pas…

 

cerveau intelligence emotionnelle« Le coeur a ses raisons que la raison ne connait point. » (Blaise Pascal)

Je me demande souvent « qui est aux commandes ? » : notre intelligence ?… Pas sûr. Nos sentiments ? Pas sûr non plus. Plutôt nos émotions alors ?… Plus probable.

Les entreprises ne s’y sont d’ailleurs pas trompé avec leurs tests de sélection :  il n’y a pas si longtemps, il fallait remplir des suites logiques, sensées mesurer le Quotient Intellectuel (QI), alors qu’aujourd’hui, tout le monde cherche à évaluer votre QE ou Quotient Emotionnel. C’est désormais prouvé : la bonne gestion des émotions contribue à la performance de notre intelligence, individuelle certes, mais aussi collective. Il suffit de travailler en équipes pour se rendre compte que ce qui freine ou bloque la performance d’un groupe, c’est souvent l’émotionnel -et non l’intellect. Les entreprises sont pleines de gens bardés de diplômes… qui n’empêchent pourtant pas certaines réactions primaires, dignes de la maternelle.

Roland JOUVENT est Directeur de recherche au CNRS et a créé le « Centre Emotions » de la Salpêtrière. Voici quelques extraits issus de ses dernières recherches sur la science du cerveau : « Ne cours pas » dit la mère à son enfant. En général, celui-ci aussitôt accélère… Dire « N’aies pas peur » est en général le meilleur moyen d’effrayer. Pourquoi ? Car le  cerveau naturellement n’entend pas la négation. C’est pourquoi si vous voulez être obéi rapidement et efficacement, n’employez pas la forme négative : « Marche lentement » ou « Restez calme » seront des injonctions beaucoup plus efficaces que leur équivalent dans une forme négative. Continuer la lecture

Sachez aussi que votre calme ou votre autorité s’exprimeront davantage encore par votre posture ou votre gestuelle qui sont beaucoup mieux comprises que le langage verbal par le cerveau émotionnel.

Jeannerot a découvert en 2002 que notre cerveau ne fait pas de différence entre la réalité et l’illusion. Ainsi, si vous regardez une personne ou si vous l’imaginez, vous actionnez les mêmes neurones et faites intervenir les mêmes zones cérébrales. On comprend mieux l’efficacité de certaines thérapies (comme la Gestalt ou les constellations familiales), qui s’appuient sur ce fait.

Aussi, dès le premier quart d’heure, un nouveau né commence à imiter sa mère. Notre suprématie en tant qu’être humain est de savoir reconnaître notre environnement et gérer nos émotions, pas d’être intelligent. La performance humaine et managériale repose donc sur la confiance en soi, l’estime de soi et la stabilité émotionnelle.

L’anxiété liée au souvenir du passé ou à la peur de l’avenir est en général un facteur clef expliquant les blocages principaux conduisant à l’échec. La solution est de se concentrer sur le présent : le fameux « ICI et MAINTENANT » bien connu en coaching (et en Gestalt également), toujours mieux que le moins connu « plus tard et ailleurs »… 😆

Ainsi les personnes âgées ayant peur de tomber, tombent en général, précsiément parce qu’elles sont focalisées sur l’avenir, à savoir le but à atteindre ou bien le passé, c’est-à-dire le souvenir d’une précédente chute, au lieu de regarder où elles posent leurs pieds…

Si l’on fait le parallèle entre les recherches scientifiques actuelles liées au cerveau et les pratiques en entreprises, nos quatre adversaires sont donc finalement :

– notre conditionnement et le poids des habitudes

– la pression des exigences quotidiennes et simultanées, des délais et des résultats

– Le regard de l’autre

– La fatigue issue de la mauvaise gestion de son énergie

Voilà de quoi revisiter sa posture managériales et ses pratiques, non ?…  🙄

le cerveau n'entend pas

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Les mécanismes de défense : Elément Humain versus Gestalt

 

mecanismes de defenseQue ce soit dans ma vie privée ou en entreprise, certains comportement ont eu longtemps le don de m’agacer, de me décevoir ou au mieux, de me plonger dans une profonde perplexité, tant ils étaient incompréhensibles à mes yeux. Je ne pouvais alors m’empêcher de soupçonner l’autre d’une certaine mauvaise foi -voire d’une mauvaise foi certaine-, ce qui n’arrangeait rien, ni à la situation, ni à ma relation devenue déjà suffisamment complexe. Mais ça, c’était avant.

« Avant quoi ? », me direz-vous. Avant que je ne découvre les différents mécanismes de défense et que j’arrive à identifier leur manifestation tant chez l’autre que chez moi. Continuer la lecture

Du coup, je me surprends à devenir plus tolérante devant l’incompréhensible -voire devant l’insupportable. Je constate, au minimum, que ce qui m’irritait profondément jusqu’à parfois troubler mon sommeil, glisse désormais sur moi, tout simplement parce que je le comprends, voire même, je l’excuse -ok, ok, ça c’est seulement dans mes « bons jours » !…  😆

Bon, ce qui est sûr, c’est que je ne vis plus certaines réactions comme une attaque personnelle contre MOI, mais bien comme un mécanisme de défense CHEZ L’AUTRE. Cette nouvelle perspective change mon regard et me permet désormais d’identifier chez l’autre -et chez moi- ce qui se passe, pour aller au-delà et « rester en lien » (si la relation en vaut la peine), là où auparavant, je tournais les talons, par manque de clefs de lecture et par incompréhension de ce qui se jouait.

Pour utiliser ces clefs à bon escient, il faut d’abord bien comprendre ce qu’est un mécanisme de défense.

Un mécanisme de défense sert à se protéger de son propre ressenti. L’erreur serait de croire qu’il sert à se protéger de l’autre. Pas du tout. Sa fonction est avant tout de se protéger de soi, de son propre ressenti. Notre meilleur ennemi est souvent nous-même: notre jugement sur nous est beaucoup plus puissant -et dévastateur- que celui des autres. Pourquoi ? Parce ce que le jugement de l’autre, positif ou négatif, ne peut m’ atteindre que si celui-ci rejoint, peu ou prou, le mien. Donc c’est bien de soi que l’on se protège, c’est bien de MOI que je me ME protège – et jamais de mon interlocuteur. De la même manière, c’est aussi de lui-même que mon interlocuteur se protège, jamais de moi. Ce fût une première découverte.  🙄

les mecanismes de defense outilsQuels sont les mécanismes de défense ? L’A.T. (ou l’Analyse Transactionnelle) en identifie trois : la Victime, le Persécuteur et le Sauveur.

La Victime consiste à « se plaindre pour se faire plaindre » et éviter d’être en contact avec son ressenti. Tout comme Caliméro sous sa coquille d’oeuf, « le monde est vraiment trop injuste ».

La Victime est souvent aidée par un Persécuteur, qui au lieu de s’interroger sur ses propres insuffisances, va s’attacher à pointer et critiquer celles des autres, surtout s’il a une Victime sous la main: « accuser les autres pour éviter de remettre en cause soi-même ».

Ce duo ne serait pas complet, sans l’intervention du Sauveur qui, sous un rôle plus socialement acceptable, joue au même jeu que les précédents :  se protéger de lui-même, en sauvant les autres cette fois-ci (pour éviter de s’occuper de lui-même et de se sauver de son propre ressenti, qu’il ne peut pas toujours assumer).

L’approche de Elément Humain complète cette liste par : le Masochiste, le Demandeur et le Déni.

Le Masochiste est une victime non plus des autres, mais d’elle-même. Le Maso anticipe les critiques : « quitte à avoir mal, autant commencer tout de suite et par soi. ». On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même. C’est le mode « je suis nul et je le proclame »

Le Demandeur est un puits sans fond. Comme il ne supporte pas son ressenti intérieur, il cherche sans cesse à se rassurer auprès de l’autre et collectionne les signes de reconnaissance avec avidité. Il est en demande permanente pour se rassurer et pouvoir se supporter. (« Tu m’as trouvé comment ?… » sous-endtendu : « Dis-moi que je suis formidable. »)

Le Déni, quant à lui, est un mode inconscient. Autant les précédents se protègent d’un ressenti, autant celui-ci est en amont et se coupe de son ressenti. Il n’est pas en contact avec ses émotions et du coup, ne sait même pas que son mode de défense est le fait même de s’en couper. Et comme le mécanisme est inconscient, lui dire qu’il est coupé de ses émotions revient à lui parler chinois. Pas simple…  😥

Pour compliquer l’histoire, et même si nous pouvons avoir un mode privilégié de défense, nous utilisons l’ensemble de ces mécanismes de défense, les uns après les autres, en fonction des circonstances et de celui que nous allons -inconsciemment- identifer comme le plus efficace pour nous protéger. Deuxième découverte. 🙄

Si l’identification des mécanismes de défense selon l’Elément Humain est intéressante en soi, celle proposée par l’approche de la Gestalt complète bien « la boîte à outils » du coach ou du manager. Troisième découverte.  🙄

Mécanismes de défense ou modes de régulation du contact ?

En Gestalt, on ne parle pas de « résistances », mais plutôt de « modes de régulation du contact« . Ces modes de régulation du contact comportent les éléments suivants :

L’introjection est le processus par lequel nous avons intégré des croyances limitantes, sans en vérifier leur pertinence. (exemple : « Méfie-toi des hommes ! », « Les femmes n’en veulent qu’à ton argent ! », « Il ne faut faire confiance à personne. », etc.)

La rétroflection est le processus qui consiste à éviter l’interaction en retournant contre soi, l’énergie mobilisée. (exemple : « je me caresse le bras alors que je voudrais caresser l’autre. »)

La projection est le processus qui consiste à attribuer à l’autre des qualités ou des défauts non vérifiés : on reporte à l’extérieur ce qui est à l’intérieur. (exemple de projection positive : « Je ne le connais pas depuis longtemps, mais il doit être généreux. »)

La déflection est le processus qui consiste à éviter le contact, en détournant l’énergie de son objectif initial pour la tourner vers autre chose. (exemple : « je caresse le chien alors que je voudrais caresser l’autre. »)

La confluence est la disparition de la frontière en soi et l’autre et peut être comparée à la fusion ou la symbiose. L’individualité s’efface au profit du collectif (exemple : « Nous, les Dupond, on est comme ça ! », « Tu es bien comme ton père ! », etc.).

La proflection, souvent liée à une recherche de reconnaissance, est un non-dit qui consiste à faire à autrui ce que l’on aimerait bien que l’on nous fasse, en espérant que l’autre finisse par deviner la demande non formulée.  (exemple : la proflection va s’exprimer au travers d’un compliment, d’un dévouement, d’un geste de tendresse, d’une attention, etc.)

L’égotisme est un processus de rigidification de la frontière entre soi et les autres, ultime résistance pour rester UN face au NOUS et lutter contre la peur de disparaître. Dans ce cas, le contact avec l’autre est tout simplement évité.

Passionnant, non ?…  🙄

Notez bien que, même s’il peut exister un mode de résistance privilégié, les défenses ne sont pas identitaires; il s’agit seulement de postures que nous adoptons le temps de nous défendre, soit contre un ressenti ou une émotion, soit pour ne pas changer.

Personnellement, j’ai adoré découvrir ces concepts…. et méditer sur ceux que j’adoptais, ceux que j’avais observés dans mes différents milieux (familial, professionnel, amical), ceux qui m’étaient familiers (ou pas).

Et vous ? Quelles sont vos mécanismes de défense et vos résistances privilégiées ?… Pour une fois, je ne vous demande pas de répondre en ligne !  😆

mecanisme de defense herisson

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La Gestalt, c’est quoi ?

gestalt

 «  ….la quoi, t’as dit ??!!??…. »  😯

– la Gestalt.

– Gestalt ??! euh… C’est quoi ????…   🙄

– C’est une forme de psychothérapie. Ca vient de l’allemand. Ca veut dire « prendre forme, émerger.»

– …et c’est bien ??… Ah oui, c’est pas le truc où l’on parle aux coussins ??… 😆 Continuer la lecture

– Ca peut arriver, mais cela ne se résume pas à cela, loin de là… Et heureusement d’ailleurs !!!… (NDLR : pour info, « parler aux coussins », c’est faire de « l’abréaction émotionnelle »: c’est l’un des outils utilisés, qui consiste à exprimer à un objet tiers, ce qui ne peut pas être exprimé au sujet concerné. C’est quand même plus sérieux comme concept « abréaction émotionnelle », non ?…  😉 )

– Sans blague, tu t’intéresses à cela toi ?!!… et c’est pas trop « allumé », ton truc ???… »

J’ai l’impression que toutes mes conversations sur la Gestalt démarrent comme cela !… 😆 Il est temps de réhabiliter la Gestalt et de faire davantage connaître « ce qui marche ».

Mais c’est quoi la Gestalt ?

La Gestalt est avant tout une approche phénoménologique et une psychothérapie humaniste existentielle, qui met au centre de sa pratique, la relation.

Cette approche a été élaborée collectivement par un groupe réuni autour de Fritz Perls (psychanalyste allemand) et de son épouse Laura, ainsi que de Paul Goodman (intellectuel new-yorkais).

La Gestalt met l’accent sur la prise de conscience du processus de chaque situation, notamment du processus qui émerge dans l’Ici et Maintenant.

Pour ce faire, elle réhabilite ce qui est éprouvé, c’est-à-dire le ressenti émotionnel et physique de l’être humain dans un champ à 5 dimensions essentielles : sensorielle, affective, intellectuelle, sociale et spirituelle.

La Gestalt propose une méthodologie qui s’intéresse particulièrement au contact authentique avec les autres et à la mise en relation par l’expression des émotions.

Elle favorise ainsi un “ajustement créateur” de l’individu à l’environnement, ainsi qu’une prise de conscience des dysfonctionnements, le plus souvent anachroniques et à l’origine de conduites répétitives et/ou pathologiques.

La Gestalt se situe dans une optique dynamique de changement : elle permet le repérage des processus de blocage ou d’interruption dans le cycle du contact et met en lumière, les inhibitions, les évitements ainsi que les illusions persistantes.

Beaucoup d’approches thérapeutiques tentent d’expliquer les origines des traumatismes. Au delà des aspects théoriques (« cycle de contact », « frontière contact », « ajustement créateur », « forme émergeant du fond », etc.), la Gestalt intègre des techniques variées, verbales et non verbales, utilisant essentiellement la parole, l’émotion, le rêve, l’imaginaire, la créativité, le mouvement et le corps.

Son originalité est moins dans ses techniques que dans son objectif :

  • augmenter la capacité d’adaptation à des êtres ou des environnements différents,
  • augmenter ou restaurer la liberté de choix,
  • permettre l’intégration des polarités en conflit,
  • développer la conscience de l’instant en tant que processus de guérison et d’équilibre dynamique.

Le plus intéressant de mon point de vue est que la Gestalt place l’individu comme acteur du changement, et la relation comme moteur de ce changement.

Elle devient de fait un outil de développement personnel intéressant en soi et l’on comprend qu’elle est de plus en plus utilisée dans le champ des organisations, soit comme outil de coaching, soit dans le cadre de formation ou pour l’accompagnement au changement.

Au delà d’un travail thérapeutique personnel approfondi qui manque cruellement à certains, la Gestalt peut venir compléter efficacement la boite à outils du coach ou du formateur et venir nourrir une posture phénoménologique, dont l’efficacité n’est plus à démontrer.

Pour aller plus loin : les ateliers, stages ponctuels et formations de l’EPG ou Ecole Parisienne de Gestalt (franchement de l’or en barre, cette école !… et je pèse mes mots !!…)

… et juste pour rigoler, vous voyez quoi dans le dessin ci-dessus ??…

Vous êtes sûr ?….  😆

gestalt therapie

Et vous ? Connaissez-vous la Gestalt ? Quelle en est votre expérience ?…

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Les constellations familiales, c’est quoi ?

constellation familialeDans la série, « j’ai testé pour vous » (après les stages de Biodanza et les ateliers Clown), j’ai vécu ce weekend ma première « constellation familiale » (oui, je sais, ceux qui me connaissent vont se pincer… Comme quoi, tout arrive !…  😆 )

Mais c’est quoi une constellation familiale ? Ca sert à quoi ? C’est bien ???…  🙄

La constellation familiale est une thérapie familiale brève, transgénérationnelle, créée dans les années 1990 par le psychothérapeute Bert Hellinger.

Cette approche est fondée sur la mise au jour de l’inconscient familial via des jeux de rôles et de psychodrames, dans le but de résoudre certains conflits.  Continuer la lecture

Le terme « constellation » désigne le fait de « placer la famille dans l’espace », l’hypothèse étant que certains de nos comportements, malaises ou maladies seraient les reflets de conflits non réglés des générations précédentes.

Dans cette perspective, nous appartenons à un système familial constitué non seulement de nos parents, frères et sœurs, conjoint(s) et enfants, mais aussi de toutes les générations antérieures et de toutes les personnes qui ont pu être impliquées dans le destin de notre famille.

Par la mise en lumière des événements « oubliés » (et de leurs implications cachées), l’objectif d’une constellation brève est de comprendre, puis de rétablir l’ordre dans le système familial, afin de permettre à chaque membre d’assumer la charge des responsabilités qui lui incombent et de réintégrer sa place, son rôle, en toute sérénité.

Au sein du groupe constitué des participants à la constellation, les personnes choisies comme représentants des membres du système, vont parfois ressentir des émotions intenses, qui seront ensuite interprétées. Ces ressentis sont totalement intuitifs, mais bien réels, alors que les participants ne connaissent pas les personnes concernées, ni même leur histoire personnelle. Ces intuitions ou ressentis corporels sont envisagées comme une indication sur ce qui a pu se jouer dans le passé ou des liens encore présents entre ces êtres.

Une fois le problème mis en lumière, il peut alors être « réparé » par des gestes ou des paroles précises qui soulagent les malaises et font évoluer le système global, vers une plus grande harmonie. L’acceptation du passé, appréhendée comme la reconnaissance d’une infraction contre l’ordre naturel, tendrait à dispenser la personne -et son milieu relationnel ou familial- de reproduire les mêmes schémas et permettrait ainsi, l’émergence d’une vision nouvelle du système.

L’un des objectifs est de résoudre des « intrications », c’est-à-dire des identifications plus ou moins conscientes avec des ascendants. Par loyauté pour le système familial, il est en effet fréquent qu’un descendant, par son comportement, veuille rappeler à la conscience familiale collective, une personne « exclue » du système, dont le destin n’a pas été accepté (ou assimilé). Cette systèmie familiale est à comprendre au sens large : elle inclut aussi les partenaires précédents des parents, les victimes ou les persécuteurs, les camarades de combat ou de captivité, ainsi que les membres de la famille.

Et c’était bien ton truc ?…  🙄

Oui, c’était une expérience riche et instructive. Tout ce que je peux dire, c’est que c’est plutôt bluffant et qu’il faut le vivre pour le croire. C’est assez perturbant pour un esprit rationnel de voir des parfaits inconnus ressentir des émotions, ou avoir des intuitions parfaitement pertinentes, par rapport à des situations dont ils ignorent tout. Comment est-ce possible que des prénoms « dits au hasard » surgissent et sont finalement tout… sauf le fruit du hasard ? Le processus  inconscient mis en oeuvre est de toute évidence, très puissant mais reste finalement, très mystérieux.

Ma recommandation :

Les constellations fleurissent sur le marché et j’ai croisé des personnes dont les expériences précédentes n’ont pas été (du tout) bien vécues. Ici, encore plus qu’ailleurs, il est très facile de tomber sur des apprentis sorciers ou des pseudos thérapeutes qui, en toute bonne foi -et c’est bien cela le pire…-, vont exercer une thérapie amatrice et dangereuse pour vous. Renseignez-vous donc bien, avant de vous inscrire !… De préférence, ne choisissez qu’une personne qui vous a été recommandée par quelqu’un de confiance. J’aurais tendance à ajouter : choisissez un(e) VRAI(E) psychothérapeute pour vous accompagner, qui saura gérer en douceur, tout ce qui  émergera au sein du groupe et qui ne sera pas dans la toute-puissance. 

Constellation familiale à Paris : qui choisir ?

Mon choix :

martine_massonLes constellations de Martine MASSON : elles ont lieu du samedi 14h-19h et Dimanche de 10h à 18h. Prix : 180 euros par week-end.

Ses dates pour 2017 sont : 28 et 29 janvier, 11 et 12 mars, 17 et 18 juin, 16 et 17 septembre, 25 et 26 novembre.

Ses dates pour 2018 sont : 24 et 25 février, 21 et 22 avril, 23 et 24 juin, 13 et 14 octobre, 15 et 16 décembre.

Inscription par email : martisson2@gmail.com

constellation

Et vous ? Quelle est votre expérience des constellations ? Vous en pensez quoi ?…

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Eloge de nos trois kifs quotidiens

 

gratitude bretagneEt si désormais vous faisiez la liste de vos trois « kifs quotidiens » ? C’est l’exercice que propose Florence Servan-Schreiber dans son livre (et dans la vidéo ci-dessous) : tous les soirs avant de dormir, vous remémorer vos 3 petits -ou plus grands- plaisirs de la journée.

Trois kifs par jour :

 « Pourquoi faire ?… », me direz-vous.

Parce que c’est le meilleur moyen de se sentir plus heureux, plus relié et en un mot, PLUS VIVANT. C’est prouvé : c’est aussi une méthode pour vivre plus longtemps. Des études ont montré que l’attention portée aux petits détails de notre vie peut nous faire gagner de précieuses années de longévité : sept ans en moyenne, si nous savons réaliser la saveur de ce que nous vivons.  Continuer la lecture

Si nous souffrons de solitude, l’exercice de gratitude peut aussi réduire ce sentiment, car il provient, par nature, de quelque chose d’extérieur à nous. De même, notre cerveau ne peut pas, à la fois, ressentir de la gratitude et éprouver en même temps, de la contrariété, de la colère ou du ressenti pour quelque chose qui nous blesse : une bonne manière de maintenir le stress à distance.

gratitude je trouve des motifsComment faut-il faire ?

C’est simple. il suffit de noter dans un petit carnet, nos trois, quatre ou cinq « kifs » de la journée. Cela peut être un rendez-vous amical ou amoureux, une petite victoire au travail, un bon repas, la lecture d’un bon livre…. mais aussi des choses encore plus simples :  un coucher de soleil, une chanson qui nous a fait chanter dans la voiture ou même une simple pensée qui nous a fait du bien.

Sachez-le : faire cet inventaire à la Prévert juste avant de s’endormir procure un sommeil plus profond et plus long. Cet exercice quotidien fait  progresser la sensation de bonheur, au bout de trois semaines seulement : ça vaut le coup d’essayer. Cela permet de vivre non seulement plus longtemps, mais aussi en meilleure santé.

Et si, en ce moment, « rien ne va » ? Figurez-vous que c’est peut-être dans ces moments là, que l’exercice est le plus utile, précisément quand la vie nous déçoit et ne nous apporte pas ce que nous souhaitons. Dans ce cas, appliquer le filtre de la gratitude à nos petits moments de plaisir – à défaut de nos moments de bonheur- nous permet de réaliser quand même notre chance : être là, simplement vivant, ici et maintenant.

Pour en savoir plus sur ce sujet, je vous recommande cette petite vidéo très agréable à regarder, de Florence Servan-Schreiber :

Et vous ? Quels sont vos 3 kifs par jour ? Et si vous commenciez dès ce soir, votre petit carnet, pour tenir à jour votre journal de gratitude ?

gratitude I am grateful for

Cette vidéo, cet article vous ont-ils touché ? Votre avis m’intéresse…

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