Je vous souhaite des rêves… (Jacques BREL) – La version intégrale !

 

Je vous souhaite

Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir

« Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir… et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns. » 

Je vous ai déjà offert ces voeux magnifiques attribués à Jacques Brel. Toujours aussi difficile de trouver mieux à l’heure où, comme chaque année, je revisite ma Bucket List et me demande comment cette année encore, je vais vous aider à REALISER VOS REVES !…

J’ai pourtant trouvé mieux !!… ou plutôt plus complet !… J’ignorais que le texte de Jacques BREL que l’on trouve sur de nombreux blogs était raccourci et présenté dans une version abrégée.

Voilà donc LA VERSION INTEGRALE des voeux de Jacques BREL, entendus pour la première fois sur Europe 1, le 1er janvier 1968 :  Continuer la lecture

Je partage sur mon blog de l’or en barres : toutes mes trouvailles, mes richesses, bref TOUT CE QUI M’AIDE A VIVRE : il comporte plus de 125 articles et atteint jusqu’à 11 000 visites/jour (au 01.01.2017) –merci pour votre fidélité et votre soutien fidèle depuis fin 2012 !…  😆 

….ET EXCELLENTE NOUVELLE ANNEE A TOUS !!!…

« Je vous souhaite de souhaiter.
Je vous souhaite de désirer.
Le bonheur, c’est déjà vouloir.
Comme en droit pénal, l’intention vaut l’action.
Le seul fait de rêver est déjà très important.
Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir.
Et l’envie furieuse d’en réaliser queques-uns.
Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer,
et d’oublier ce qu’il faut oublier.
Je vous souhaite des passions.
Je vous souhaite des silences.
Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil,
et des rires d’enfants.
Je vous souhaite de respecter les différences des autres parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir
Je vous souhaite de résister à l’enlisement,
à l’indifférence
et aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour, 
car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille.
Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux,
car le bonheur est notre destin véritable. »

MARRE DE NE PAS REALISER VOS REVES ? MARRE DE NE PAS ASSEZ REUSSIR ? J’ai deux pistes pour vous que voici : 

1 ère piste : vous êtes salarié ? Refaites votre CV !… et changez de job !

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2 ème piste : vous êtes indépendant ? Apprenez à réussir… et vivez votre plein potentiel !

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Et n’oubliez pas :
« La meilleure façon de réaliser ses rêves est de se réveiller. » (Paul Valéry)
coaching faire de sa vie un reve
Et actualité « difficile » oblige en ce début d’année…, quelques mots d’Alexis Michalik (accueilli avec « Le Porteur d’Histoire » au Théâtre Pays de Morlaix) :
« En 2015, je nous souhaite de survivre à l’horreur qu’engendre la bêtise, de combattre l’intolérance par la curiosité et l’humour, de pouvoir continuer à débattre, publier, jouer, écrire, dessiner et tourner en dérision le joyeux bordel politique, religieux, sexuel, sportif, artistique et culturel qu’est notre beau pays de mécontents de tous bords, de toutes préférences, de toutes orientations et de toutes origines. J’espère qu’on continuera toujours de faire ce qu’on sait faire le mieux ici, même si c’est souvent pour dire des conneries: ouvrir sa gueule. »
Et vous ? Ces textes vous ont-t-il touché ? Quels sont vos voeux pour 2015 ??…. Pour les autres ? Pour vous-même ?
QUE (VOUS) SOUHAITEZ-VOUS ?….

N’hésitez pas à partager vos ressentis en commentant cet article. Votre commentaire m’est précieux !…

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L’ode à la Vie de Charlotte Kitley

 

CHARLOTTE KITLEY Life is beautifulCette semaine, je suis tombée plusieurs fois, par des canaux différents, sur le dernier billet de Charlotte Kitley, blogueuse décédée mardi 16 septembre, des suites d’un cancer de l’intestin.

Avant de mourir, Charlotte a écrit un tout dernier billet, en forme d’ode à la Vie, qu’elle souhaitait partager avec ses lecteurs.

J’ai l’honneur de partager son dernier message plein de vie avec vous sur mon blog, en espérant qu’il vous touchera et qu’il vous inspirera autant qu’à moi.  Continuer la lecture

« J’ai toujours été une bonne organisatrice. J’aime faire des listes, cocher les choses que j’ai accomplies et me fixer des objectifs. Je sais très bien entreprendre mais, pour tout vous dire, je me lasse facilement dès que l’enthousiasme initial est retombé.

Je n’ai, en revanche, pas eu la chance de me lasser du cancer. Ce n’est pas quelque chose que l’on peut laisser de côté quand on ne se sent pas d’attaque. Il n’y a pas d’interrupteur pour les jours sans. En tout cas, pas pour moi. Depuis que j’ai été diagnostiquée, je suis allée à tous mes rendez-vous, faire tous les tests et tous les scanners qui m’ont été prescrits. J’ai essayé tous les traitements proposés, des thérapies médicales habituelles aux régimes à base de fromage blanc, en passant par l’acupuncture et les jus de kale. Le cancer fait aujourd’hui partie de notre quotidien. Les vacances, les coupes de cheveux et les cours de pilotage d’hélicoptère ont été organisés en fonction de mes bons ou mauvais week-ends de chimiothérapie. Nous avons préservé nos enfants, Danny et Lu, témoins involontaires de ma maladie, mais leur enfance s’articule autour de mes différents traitements. Ils n’ont connu que cela mais j’ose espérer que ce sont des enfants plutôt bien dans leur peau et qui se sentent aimés.

Ce dont nous les avions protégés jusqu’à présent a dû leur être annoncé. Quelque temps après mon anniversaire, j’ai commencé à me sentir « un peu fatiguée ». Nous avons « fait un saut » à l’hôpital où j’ai subi la batterie de tests habituels. Malheureusement, la conclusion, confirmée par un scanner récent, était accablante. Fini, le plan d’action mensuel, suivi d’une période tampon d’environ deux mois sur la fin. Il ne me restait plus que quelques jours, voire deux semaines à vivre. Il n’était pas prévu que je reparte de l’hôpital mais j’ai réussi, je ne sais comment, à trouver la force de rentrer à la maison pour passer le peu de temps qui me reste avec mes enfants chéris et mon mari adoré.

On m’a installée dans le canapé pour que je puisse écrire cet article. Je ne souffre presque pas, et je m’active à mes petits projets: organiser mes funérailles et vendre ma voiture. Chaque matin, je suis heureuse de pouvoir embrasser mes petits et les serrer dans mes bras.

Quand vous lirez ces lignes, je serai morte. Rich s’efforcera de mettre un pied devant l’autre, de s’en sortir, un jour à la fois, sachant que jamais plus je ne me réveillerai à ses côtés. Il me retrouvera dans ses rêves mais, dans la lumière crue du matin, le lit sera vide. Il sortira deux tasses du placard avant de se souvenir qu’il est le seul à prendre du café. Lucy aura besoin qu’on l’aide à ouvrir sa boîte d’élastiques mais il n’y aura plus personne pour lui faire des nattes. Danny aura perdu un de ses policiers en Lego, et personne ne saura exactement lequel, ni l’endroit où il se trouve vraisemblablement. Vous attendrez le billet suivant sur mon blog. Il n’y en aura plus. Ceci est le chapitre final.

J’ai créé un trou béant, injuste, cruel et inutile à Halliford Road, mais aussi dans toutes les maisons, les pensées et les souvenirs des gens qui m’aiment, mes amis, ma famille. J’en suis désolée. J’aimerais être encore parmi vous, à rire, dévorer le dernier aliment miracle, parler de tout et de n’importe quoi. J’ai encore tant de choses à vivre, mais je sais que je ne les vivrai pas. Je voudrais être là quand mes amis ont besoin de moi, j’aimerais que nous puissions voir nos enfants grandir et devenir des vieux ronchons. Tout cela, j’en serai privée.

Mais ça n’est pas votre cas. Alors, en mon absence, je vous en supplie, profitez de la vie. Saisissez-la avec les deux mains, serrez-la fort, secouez-la et dégustez-en chaque seconde. Adorez vos enfants. Vous ne vous rendez pas compte à quel point vous avez de la chance de pouvoir leur crier de se dépêcher et de se laver les dents avant de les emmener à l’école.

Soyez là pour ceux que vous aimez et, s’ils sont incapables d’en faire de même, cherchez quelqu’un qui puisse être là pour vous. Tout le monde mérite d’aimer, et d’être aimé en retour. Ne transigez pas sur ce point. Trouvez un boulot qui vous plaît, mais n’en devenez pas l’esclave. On n’écrira jamais « Il aurait aimé travailler davantage » sur votre tombe. Dansez, riez et partagez des repas avec vos amis. Les vraies amitiés, honnêtes et solides, sont miraculeuses parce que nous les choisissons, au lieu de fonder notre loyauté sur des liens de consanguinité. Choisissez-les avec soin, et aimez-les du mieux que vous le pouvez. Entourez-vous de belles choses. Au milieu de la grisaille et la tristesse qui envahissent souvent nos existences, sachez repérer l’arc-en-ciel et en préserver le souvenir.

Trouvez la beauté en toute chose, même s’il vous faut parfois y regarder d’un peu plus près.

Voilà, c’est à peu près tout ce que j’avais à dire. Je vous remercie du fond du cœur pour l’amour que vous m’avez témoigné et la gentillesse dont vous avez fait preuve pendant 36 ans. Depuis les chipies qui m’ont poussé dans les orties quand j’avais six ans aux veufs éplorés qui m’ont expliqué cette semaine ce que leurs femmes avaient fait pour préparer les enfants à leur disparition, sans oublier tous les autres. A leur échelle, ils m’ont tous aidé, et vous aussi, à devenir celle que j’ai été.

Je vous demande aujourd’hui de donner à Rich, mes enfants, ma famille et mes amis proches autant d’amour que vous m’en avez témoigné. Et ce soir, en fermant vos rideaux, choisissez une étoile. Je serai cette étoile, vous observant, tandis que je sirote une pina colada avec une boîte de chocolats de luxe.

Bonne nuit, adieu et que Dieu vous bénisse.

Charley xx »

charlotte-kitley-the end

Voilà, Charley est morte.. R.I.P. Notre seule et unique certitude est qu’un jour, cela nous arrivera à nous tous aussi, qu’on le veuille ou non.

Faisons honneur à la Vie d’ici là !…. Réalisons nos rêves !… WHAT ELSE ?!?

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L’ivresse de renaître de Christian Bobin

 

bobin muguet rireChristian Bobin est sans aucun doute l’auteur dont l’écriture me fascine le plus de tous les écrivains contemporains, tant sa plume est puissante, précise et poétique.

Moi qui aime les écrivains avec un vrai style, je suis décidément très gâtée avec Bobin, poète parmi les poètes, reconnaissable parmi tous. Un régal ! Ce weekend, je suis tombée sur un article de Christian Bobin, paru dans Le Monde des Religions (mai-juin 2014, page 82). Cet homme excelle dans l’art des mots.

Extrait :

 « Un ténor changeait mes os en cristal. Ce n’était rien, juste un chant d’oiseau dans le jardin que traversait une armée en marche des couleurs, sous le casque des fleurs. Je ne voyais pas le prophète, je n’entendais que ses leçons. Il réveillait le soleil. Dieu me rentrait par l’oreille. J’étais reconduit au paradis d’être vivant, donc immortel. Des murailles invisibles s’effondraient sous le chant d’un oiseau inconscient de son sacre, de son don, de sa race divine.

Ses notes tombaient comme une eau surnaturelle sur les flammes de l’enfer. Sois présent, disait l’oiseau : garde tes soucis, garde tes projets, garde tes liens, puisque tu as la faiblesse de tenir à tout ça. Garde tout, mais élève toi d’un cran, ne serait-ce qu’un instant. Hisse-toi sur ce tabouret de joie que je t’apporte, oui hisse-toi un instant qui ne sera plus qu’un instant jusqu’à cette note que je tiens, jusqu’au sans-souci, sans-projet, sans-lien. Jusqu’au rienContinuer la lecture

Chemise gonflée par le vent, l’oiseau chantait à tue-tête les amours de la lumière et du vide. Je goûtais à ce que les morts ne savent plus et que les vivants négligent : la liqueur bleutée de l’air, l’ivresse de renaître par décret solaire. La joie qui me traversait réveillait un consentement à vivre, donc à perdre.

Puis l’écriture sainte s’est envolée. Le soleil a tourné la tête. Une caravane de nuages a traversé le ciel. Je suis rentré dans mon cœur où, par grâce, plus rien n’était en ordre. J’ai cherché dans les livres quelque chose, je ne savais quoi. La bouteille me parle, dit l’ivrogne : bois-moi. Les livres me disent la même chose. Quand je lis, ma tête est coupée et je ma porte dans mes mains comme les saints des vieilles images. Les saints surgissent de leurs écrits le visage barbouillé du miel des lumières, comme des ours de l’absolu.

Vivre, c’est gravir pas à pas une montagne enneigée et en avoir les yeux brûlés. Cette lumière, ce feu volant de crête en crête, de mot en mot ! (…)

La vie est un flux de particules lumineuses dont les saints et les oiseaux aident la circulation infinie. Ce qui peut être expliqué ne mérite pas d’être compris. Je me demande pourquoi tant de livres quand un seul chant d’oiseau dit tout.»

Il meurt lentement (poème) – Ne vous laissez pas mourir lentement !

Citation

 

la routine tueConnaissez-vous le poème « Il meurt lentement  » attribué à tort sur internet, à Pablo Neruda (1904-1973), poète chilien et Prix Nobel de littérature ?… Il est en fait l’oeuvre de Martha Madeiros, écrivain et journaliste brésilienne.  Je l’ai (re)découvert ce matin et il m’a beaucoup touchée.

Je rencontre tellement de personnes « qui meurent lentement »…. dans leur boulot notamment, mais aussi dans leur couple, leur choix de vie… ou leur choix de non-vie plutôt.

 Cela me questionne beaucoup… Qu’est-ce qui fait qu’un jour, on trouve cela normal de répondre « je survis… » à la question « comment tu vas ? »….  Qu’est-ce qui fait que certains ont mal au ventre dès le dimanche soir et serrent les dents dans le métro, tous les lundi matin… sans chercher à changer de travail, de patron, d’environnement, de vie tout simplement – Continuer la lecture

il meurt lentement epaveQu’est-ce qui fait qu’un jour, on se résigne ?

Qu’est-ce qui fait qu’un jour, on se laisse mourir lentement ?…

Je vous souhaite d’entendre le sursaut de Vie au fond de vous…. et de ne pas mourir lentement !….

Prenez soins de vous…

—————————————

Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.

Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l’habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu

Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d’émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés

Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu’il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fui les conseils sensés.

Vis maintenant !
Risque-toi aujourd’hui !
Agis tout de suite !
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d’être heureux !

(Martha Medeiros)

Martha Medeiros se muere lentamente

Et dans sa version hispanique, para los que hablan espanol :

Muere lentamente quien no viaja,
quien no lee,
quien no oye música,
quien no encuentra gracia en sí mismo.
Muere lentamente
quien destruye su amor própio,
quien no se deja ayudar.
Muere lentamente
quien se transforma en esclavo del hábito
repitiendo todos los días los mismos trayectos,
quien no cambia de marca,
no se atreve a cambiar el color de su vestimenta
o bien no conversa con quien no conoce.
Muere lentamente
quien evita una pasión y su remolino de emociones,
justamente éstas que regresan el brillo a los ojos
y restauran los corazones destrozados.
Muere lentamente
quien no gira el volante cuando está infeliz con
su trabajo, o su amor,
quien no arriesga lo cierto ni lo incierto para ir
atrás de un sueño
quien no se permite, ni siquiera una vez en su vida,
huir de los consejos sensatos…
Vive hoy !
Arriesga hoy !
Hazlo hoy !
No te dejes morir lentamente !
No te impidas ser feliz

Mis en vidéo sur une musique d’Enja avec des photos de mer, cela ne pouvait que me plaire… ENJOY !

Et vous ? Ce texte vous a-t-il touché ?

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Be determined, hug life and LIVE WITH PASSION !… (Charlie Chaplin)

Citation

 

Charlie chaplin j'ai survecuConnaissez-vous le texte « J’ai survécu et je vis encore » de Charlie Chaplin (dans la série des petits textes qui donne la pêche) ? 

Ceux qui me connaissent savent que j’ai longtemps collectionné les citations. Pendant des années, je recopiais de ma plus belle écriture des passages entiers de livres. J’en recopiais parfois même en double pour les envoyer -par la Poste !…-  à une amie du collège et lycée qui était restée étudier en province. Cela me prenait des heures… J’adore tellement les citations que j’ai lu -en entier !!- l’Encyclopédie des Citations de Dupré, un livre énorme qu’en général, les « gens normaux » feuillettent comme un album photos, mais que j’ai lu de A à Z, en quête de la pensée juste, de la formulation précise, ciselée et savoureuse.  Continuer la lecture

Chaplin from Charlie Chaplin's One-man Show, Kamin D, p34Récemment, je suis tombée sur un texte en anglais, attribué à Charlie Chapin. Ce n’est pas une grande oeuvre littéraire, mais c’est un texte pétri d’une humanité toute simple, qui me touche et me donne la pêche.

Alors je vous l’offre pour démarrer l’année…

« Le monde appartient à celui ose ! « 

Franchement, j’aime bien cette idée.

Et vous, qu’allez-vous oser en 2014 ? 

 

TEXTE ORIGINAL

I forgave mistakes almost unforgivable;
I tried to replace people irreplaceable;
I tried to forget people unforgettable;
I already did things for impulse
I have disappointed some people, and I have been disappointed by others.
I have hugged to protect someone
I have laughed when I couldn’t
I have made friends forever
I have loved and I have been loved, But I have also been rejected.
I have been loved, and I couldn’t love them back
I have screamed and jumped of happiness
I have lived on love and made eternal promises, but I have also broke them.
I have cried listening to music and looking at photos
I have called to hear a voice.
I have fallen for a smile
I have thought I was going to die of sadness …
I have felt the fear of losing someone special
And I ended up losing it…
But I have survived and I’m still Living
I don’t pass by life without enjoying it…
and You shouldn’t either… so…
LIVE, Enjoy, take the opportunities.
Be determined, hug life and live with passion
Lose with class and win with courage.
The World belongs to those who face no fear and life is very valuable to feel insignificant.
 
TRADUCTION :

"J'ai pardonné des erreurs presque impardonnables.
J'ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables,
J'ai essayé d'oublié des personnes inoubliables.
J'ai agi par impulsion. 
J'ai été déçu par des gens, mais j'ai déçu aussi. 
J'ai enlacé pour protéger. 
J'ai ri quand il ne fallait pas. 
Je me suis fait des amis éternels. 
J'ai aimé et ai été aimé.
Mais j'ai aussi été rejeté. 
J'ai été aimé et je n'ai pas su aimer en retour. 
J'ai crié et sauté de joie, 
J'ai vécu d'amour et fait des promesses éternelles. 
Mais je n'ai pas tenu certaines. 
J'ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos. 
J'ai téléphoné juste pour entendre une voix. 
Je suis tombé amoureux d'un sourire. 
J'ai cru mourir de tristesse. 
J'ai eu peur de perdre un être très cher ...et je l'ai finalement perdu. 

Mais j'ai survécu. Et je vis encore ! 

Je ne passe pas par la vie, sans la savouver.
Et toi non plus, tu ne devrais pas. 
Alors.... 
Vis, profite et saisis les opportunités ! 
Sois déterminé, embrasse la Vie et vis avec passion ! 
Perds avec classe et gagne avec courage ! 
Le monde appartient à celui qui ose. 
Et la vie est a trop de valeur pour se sentir sans importance." 

(Charlie Chaplin)
Et vous ? Ce texte vous a-t-il touché ? 
 

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Chaplin charlie

Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir…

 

coaching dreams« Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir… et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns. » 

En 2013, je vous avais déjà offert ces voeux magnifiques attribués à Jacques Brel. Difficile de trouver mieux à l’heure où, comme chaque année, je revisite ma Bucket List !…

Mon blog étant passé de 20 visites/jour jour à 200 visites/jour en un an –merci à vous !!!-, je vous le remets pour les 180 absents 😆 : Continuer la lecture

« Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir.
Et l’envie furieuse d’en réaliser queques-uns.
Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer,
…et d’oublier ce qu’il faut oublier.
Je vous souhaite des passions.
Je vous souhaite des silences.
Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil,
et des rires d’enfants.
Je vous souhaite de résister à l’enlisement,
à l’indifférence,
aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite surtout… d’ ETRE VOUS. »
(Ce texte est la VERSION COURTE, la plus connue.
Cela aurait été dommage de rater cela, n’est-ce pas ?
…et pour ceux qui étaient déjà là l’an dernier, les fidèles de la première heure grâce auxquels je publie encore hebdomadairement un an après, je vous propose cette petite vidéo de phrases encourageantes qui font du bien.
Des « Tips for Life » comme autant de voeux que je ME souhaite (« Charité bien ordonnée commence par soi-même. »), que je VOUS souhaite !…
Et n’oubliez pas :
« La meilleure façon de réaliser ses rêves est de se réveiller. » (Paul Valéry)
coaching faire de sa vie un reve
 Et vous ? Ces textes vous ont-t-il touché ? Quels sont vos voeux pour 2014 ??…. Pour les autres ? Pour vous-même ? Que (vous) souhaitez-vous ?….

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Eloge de nos fêlures (conte)

 

pot fele conte chinoisCe week-end, j’ai entendu un bien joli conte. Un joli conte sur nos failles et nos fêlures. Pour ne pas dire « nos blessures ». Un conte qui offre un autre angle, un autre point de vue. Je vous l’offre pour votre lundi !…

Et si nos imperfections étaient AUSSI synonymes de richesses ?…

Il était une fois une vieille dame chinoise qui possédait deux grands pots, chacun suspendu au bout d’une perche qu’elle transportait, appuyée derrière son cou. Un des pots était fêlé, alors que l’autre pot était en parfait état et rapportait toujours sa pleine ration d’eau. À la fin de la longue marche du ruisseau vers la maison, le pot fêlé lui n’était plus qu’à moitié rempli d’eau.   Continuer la lecture

Tout ceci se déroula quotidiennement pendant deux années complètes, alors que la vieille dame ne rapportait chez elle qu’un pot et demi d’eau. Bien sûr, le pot intact était très fier de ses accomplissements. Mais le pauvre pot fêlé, lui, avait honte de ses propres imperfections, et se sentait triste, car il ne pouvait faire que la moitié du travail pour lequel il avait été créé.

Après deux années de ce qu’il percevait comme un échec, il s’adressa un jour à la vieille dame, alors qu’ils étaient près du ruisseau.  » J’ai honte de moi-même, parce que la fêlure sur mon côté laisse l’eau s’échapper tout le long du chemin lors du retour vers la maison « .

La vieille dame sourit :  » As-tu remarqué qu’il y a des fleurs sur ton côté du chemin, et qu’il n’y en a pas de l’autre côté ? J’ai toujours su à propos de ta fêlure, donc j’ai semé des graines de fleurs de ton côté du chemin, et chaque jour, lors du retour à la maison, tu les arrosais. Pendant deux ans, j’ai pu ainsi cueillir de superbes fleurs pour décorer la table. Sans toi, étant simplement tel que tu es, il n’aurait pu y avoir cette beauté pour agrémenter la nature et la maison. « 

Chacun de nous, avons nos propres manques, nos propres fêlures.

Mais ce sont chacune de ces craquelures et chacun de ces manques qui rendent nos vies ensemble si intéressantes et enrichissantes à trouver ce qu’elle a de bon en elle.

Donc, à tous mes amis fêlés, passez une superbe journée… et rappelez-vous de prendre le temps de sentir les fleurs qui poussent sur votre côté du chemin !

conte chinois

Michel Audiard -et aussi Martine … 😆 private joke – disaient également : « Bienheureux les fêlés, car ils laissent passer la lumière !… »

La photo suivante est une photo de la Vallée de la Mort aux Etats-Unis, considérée comme l’un des lieux les plus hostiles de la planète :  il y fait régulièrement 50 degrés Celsius et il n’y pleut jamais, donc rien n’y pousse.

Sauf les jours de miracle : cette photo a été prise après une journée de pluie, un événement quasi historique dans cet endroit… et voilà ce qui s’est passé en une nuit : la Vallée de la Mort s’est tapissée de fleurs… comme dans le conte chinois du pot fêlé !….

vallee de la mort photo

Et vous ?  Quelles sont vos fêlures ? Quelles sont vos richesses ?…

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Lettre ouverte à Antoine Gallimard : plaidoyer pour Citadelle (St-Exupéry) – LA SUITE…

 

Citadelle FolioCher Monsieur,

Je vous remercie pour l’attention portée à mon message et pour la réponse reçue le jour même, de Monsieur Louis Chevaillier. Je vous prie de m’accorder encore quelques secondes de votre précieux temps pour lire mes derniers arguments.
Je comprends désormais ce qui a pu motiver la réduction de plus d’un tiers de l’oeuvre originale qui, de mon point de vue, ne méritait pas d’être à ce point, remaniée et dépouillée.
Sans vouloir vous offenser, je ne pensais pas qu’un jour, la maison Gallimard -qui reste mon éditeur préféré- contribuerait à transformer l’une de nos plus belles oeuvres littéraires françaises en une forme de « Reader’s Digest »Comme quoi, même les plus grands peuvent commettre des erreurs. Continuer la lecture

Au risque de vous décevoir, je n’offrirai JAMAIS la version abrégée de Michel Quesnel.
En supprimant les redites de cette oeuvre inachevée -d’où les réitérations-, Michel Quesnel nous a surtout privés du cheminement intellectuel d’Antoine de Saint-Exupéry en pleine création d’une oeuvre extraordinaire. Comment cette évidence a-t-elle pu échapper à vos comités de réflexion ?
Tant pis, je continuerai à offrir des exemplaires jaunis et abîmés de Citadelle autour de moi… et saurai désormais expliquer les raisons de votre choix éditorial. Trouver des exemplaires suffisamment intacts pour être offerts va malheureusement bientôt ressembler à la quête du Graal... mais qu’y puis-je ?
Aussi, si Louis Chevaillier s’imagine que des adolescents découvrant des extraits de Citadelle, se tourneront ensuite vers l’oeuvre complète aux éditions La Pléiade, cela témoigne surtout du fait que nous ne fréquentons pas les mêmes jeunes gens. Pour ma part, j’évoquais des lecteurs issus de milieux modestes, qui n’ont certainement pas l’argent pour acquérir des livres dans cette édition certes, magnifique, mais fort élitiste à tous points de vue. J’aimerais tellement que, comme moi plus jeune, la nouvelle génération puisse emporter dans un sac à dos, une version intégrale de Citadelle en Folio, pour accompagner ses voyages et la découverte du monde.
J’espère également que le « souci pédagogique de faire connaître des chefs d’oeuvres au plus grand nombre » (je cite Monsieur Chevaillier) ne conduira personne d’autre à réduire ainsi, d’autres merveilleux récits.
Je suis profondément triste quand je vois ce sacrifice commis, sans sourciller, sur l’autel de la facilité. 
Le nivellement par le bas atteint même l’oeuvre d’Antoine de Saint-Exupéry : quel constat désespérant.
Suite à ma lettre ouverte d’hier relayée par internet, j’ai reçu, assez étonnamment, beaucoup de soutien : l’une de ces personnes me suggérait de vous proposer un format « e-book » électronique pour l’oeuvre intégrale initiale. 
Cela me parait une très bonne idée que je me permets de vous relayer, en espérant qu’elle retiendra davantage votre attention que mon souhait d’une réédition sous format papier. Qu’en pensez-vous ?… Pouvons-nous espérer cela ?….
Enfin, je vous renouvelle mes remerciements pour votre réponse sérieuse et argumentée et vous souhaite l’envie de vous replonger dans le texte initial, en espérant que la magie de Saint-Exupéry prendra ensuite le relai.
Après tout, si j’ai déclenché en vous -ou en quiconque- la curiosité de découvrir ou le désir de relire ce texte dans son intégralité, j’aurai contribué, à ma manière, à défendre l’héritage de St-Ex. 
Malgré mes 44 ans, j’ai la faiblesse de croire aux miracles.
Dans l’espoir d’une prise de conscience de votre part sur l’intérêt et surtout sur la beauté magistrale du texte intégral initial, je vous prie d’agréer, Cher Monsieur, l’expression de mes sentiments dévoués.
Marie-Odile Pirus
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Chère Madame,
Je m’occupe de la littérature contemporaine en Folio. Antoine Gallimard m’a transmis votre message concernant Citadelle.
Vous regrettez que les adolescents ne puissent plus découvrir ce titre dans sa version intégrale en poche. Mais la nouvelle édition, réalisée en 2000, avait justement pour but de toucher un plus large public en proposant une version certes abrégée mais de plus de 400 pages de cette œuvre posthume. Comme vous le signalez, Citadelle est un texte inachevé qu’Antoine de Saint-Exupéry a souvent dit vouloir reprendre. Le pari de Michel Quesnel, et qui nous semble gagné, était de parvenir à mettre en lumière la richesse de ce livre sans les nombreuses redites du manuscrit. Loin de vouloir se substituer à l’auteur, il cherchait humblement à aider le lecteur à trouver un chemin dans les pages de cette œuvre.
Ce choix n’a donc pas été dicté par des questions de rentabilité  (bien au contraire cette édition a nécessité de nouveaux investissements) mais par le souci pédagogique de faire connaître un chef-d’œuvre au plus grand nombre, au risque de décevoir ceux qui s’étaient, comme vous, nourris de l’œuvre intégrale.
Je suis certain que les lecteurs à qui vous offrirez ce texte dans cette édition seront séduits par ce très large choix, avant de se tourner, s’ils souhaitent approfondir leur connaissance de l’œuvre de l’auteur, vers l’édition en Pléiade.
En espérant vous avoir convaincue, ou du moins avoir répondu à certaines de vos interrogations, et en vous remerciant pour votre fidélité, je vous prie d’agréer mes sincères salutations.
Louis Chevaillier

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Merci, merci, mille mercis à tous ceux qui me témoignent leur sympathique soutien ! Cela me fait chaud au coeur de lire que je ne suis pas isolée à vouloir retrouver Cidatelle dans une version non abrégée (et un peu plus abordable qu’en édition Pléiade).

Je garde espoir que les choses peuvent changer !…

Et vous ?  Quelles idées avez-vous pour continuer ce combat ? Qui peut m’aider ???…

N’hésitez pas à partager vos ressentis et vos idées en commentant cet article ou en m’écrivant directement. Votre soutien m’est précieux… et l’union fait la force !

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Lettre ouverte à Antoine Gallimard : plaidoyer pour Citadelle (Saint-Exupéry)

 

Antoine GallimardDans ma « Bucket List« , j’ai des rêves « égoïstes » (du genre : sauter en parachute au-dessus de la baie du Mont Saint-Michel…. d’ailleurs, je lance un appel à mes ami(e)s  : je n’ai pas envie de le faire toute seule !!!… 😆 )… et d’autres rêves plus « altruistes ». Depuis longtemps, je rêve que Citadelle, l’oeuvre inachevée d’Antoine de Saint-Exupéry soit rééditée en version intégrale, aux Editions Folio ou Gallimard, afin que les adolescents puissent lire ce livre sublime (uniquement trouvable chez La Pléiade, autant dire inaccessible pour un adolescent). Continuer la lecture

En développement personnel, il existe une question clef face à une situation qui ne nous convient pas : « Qu’est-ce que je fais pour que cela change ??… ». Or à cette question, je répondais : « RIEN » (ce qui n’est pas très satisfaisant, j’en conviens.).

Alors, j’ai décidé d’AGIR !…  Le 07 octobre dernier, j’ai écrit à Monsieur Antoine Gallimard pour lui exprimer mon souhait. Un mois après, aucune réponse… J’ai la naïveté de m’en étonner. A défaut d’une réédition dans l’année, j’espérais au moins un courrier qui accuserait réception de ma requête… mais non, pas de réponse, nada, rien.

Je pourrais m’arrêter là, mais il en faut plus pour me décourager….alors j’ai décidé d’utiliser internet. Je crois aux réseaux. Je crois aux chaînes humaines. Je crois au bouche-à-oreilles. Je crois aux actions désintéressées. Je crois que d’autres sont prêts à passer le relai, comme je le ferais passer si quelqu’un me le demandait.

Je crois aux causes désespérées. Je crois aux rêves insensés ! 

J’ai l’espoir que dans les réseaux de mon réseau, il y a bien quelqu’un qui connait Antoine Gallimard !!… alors s’il-vous-plaît, faites passer ! Re-postez sur Facebook, sur Linkedin, Twitter… où vous voulez, mais re-postez ! Faites suivre SVP !…

Si on s’y met tous, C’EST IMPOSSIBLE QUE CELA NE MARCHE PAS, N’EST-CE PAS ?….

Alors voilà ma lettre :

« Cher Monsieur,

Je me permets de vous écrire directement pour vous faire part de ma tristesse de ne plus trouver Citadelle d’Antoine de Saint-Exupéry, dans sa version intégrale, ni en Folio, ni aux Editions Gallimard avec leur belle couverture jaune pâle.

J’ai eu la chance de découvrir ce magnifique texte, dans sa version intégrale à l’âge de 16 ans et Citadelle est resté mon livre de chevet depuis lors, tant il fût fondateur dans la construction de ma personnalité et de mes goûts littéraires. Je ne suis pas la seule dans ce cas: je pourrais vous signaler un passage entier concernant une description du désert, honteusement plagiée par Paolo Coelho (dans l’Alchimiste). Je n’ai pas hésité à le signaler à ce dernier, invité d’honneur au Salon du Livre, porte de Versailles, en 1998. Copier Saint-Exupéry, il fallait oser…

Aussi, je regrette vivement que les jeunes d’aujourd’hui ne puissent acheter Citadelle uniquement aux éditions La Pléiade, plus élitistes et fort onéreuses quand on est adolescent. Bien sûr, il existe Citadelle sous forme d’extraits (aux éditions Folio), mais cette version pose une vraie question : qui d’autre qu’Antoine de Saint-Exupéry lui-même, pouvait décider de ce qu’il convenait de conserver ou de supprimer de cette œuvre inachevée ? Cette interprétation ne reflète malheureusement que faiblement la puissance du texte d’origine, tant elle a été diminuée. Je me dis parfois qu’Antoine doit se retourner dans la tombe de son petit avion, au fond de son paradis bleu…

C’est pourquoi je me décide à vous écrire, afin de vous demander de bien vouloir publier à nouveau, l’intégralité de cet immense texte dans une version accessible financièrement aux plus jeunes. Je rachète moi-même régulièrement les exemplaires d’occasion que je trouve, dans leur version Gallimard ou Folio, pour les offrir autour de moi… mais les exemplaires en bon état commencent à se faire très rares… et j’aimerais tellement pourvoir l’offrir dans son édition d’origine: Gallimard !… Vous qui possédez le même prénom que Saint-Exupéry, j’espère que vous serez sensible à ma demande et je formule l’espoir, qu’au-delà des calculs de rentabilité, vous saurez vous rappeler ce secret du Petit Prince : « On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. ». 

Je vous remercie par avance de l’attention que vous porterez à mon courrier et vous prie d’agréer, cher Monsieur, l’expression de mes sentiments dévoués. »

Car à ce jour, je ne sais toujours pas :  Antoine Gallimard a-t-il, oui ou non, reçu ma lettre ?…

« C’est là un bien grand mystère. Pour vous qui aimez le petit prince, comme pour moi, rien de l’univers n’est semblable si quelque part, on ne sait où, un mouton que nous ne connaissons pas a, oui ou non, mangé une rose… Regardez le ciel. Demandez-vous : « -Le mouton oui ou non a-t-il mangé la fleur ? » Et vous verrez comme tout change… Et aucune grande personne ne comprendra jamais que cela a tellement d’importance ! » (extrait du Petit Prince).

Citadelle FolioEt vous ?  Quelles batailles menez-vous envers et contre tout ??…

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Le mal de vivre ou le mal de naître ?

Citation

 

le mal de vivre ou le mal de naitre« Il se peut que le grand problème de notre vie 

ne soit pas tellement de vivre,

mais finalement de naître

Partout il est dit que nous avons le mal de vivre :

N’aurions-nous pas plutôt le mal de naître ?

c’est-à dire de devenir celui que nous sommes véritablement.

Car nous ne sommes pas l’homme que nous paraissons être, célèbre ou inconnu, riche ou démuni, habile ou maladroit…

Tout cela, c’est l’apparence des choses. Continuer la lecture

Nous sommes un homme qui cherche à naître.

Si tu saisis en toi cette pulsation merveilleuse

qui te porte à ne pas être aujourd’hui ce que tu étais hier, 

tu es en train de naître.

Si tu te sens aujourd’hui capable d’un amour tout neuf
que tu n’espérais pas hier,

tu es en train de naître.

Si tu te fais aujourd’hui tout petit devant [Dieu]
pour te laisser conduire dans sa Lumière,

tu es en train de naître.

Sois sûr que la plus grande chose de la vie, 
ce n’est pas de vivre,

c’est de naître constamment

pour ne pas être vieux. »

(Emmanuel Mounier)

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Personnellement, je trouve que ce texte résume bien l’enjeu de la Vie en général… (et de la mienne en particulier.)

DEVENIR QUI JE PEUX ETRE dans tout mon potentiel, AIDER LES AUTRES A DEVENIR QUI ILS PEUVENT ETRE, à développer leur potentiel, leurs compétences, leurs possibilités : voilà qui ressemble au moins, à un métier (je ne suis pas devenue DRH par hasard), si ce n’est une vocation, voire une « raison d’être ».