Les huit changements qui rendent… HEUREUX !

 

être heureuxToute le monde se demande comment être heureux, n’est-ce pas ?… Alors j’ai une question pour vous : vous souvenez-vous de ce que vous vouliez faire comme métier quand vous étiez enfant ? Je me souviens que je voulais travailler avec le Commandant Cousteau à bord de la Calypso… mais on m’a dit qu’il n’y avait pas de femme à bord (déjà le plafond de verre ?!?), puis j’ai voulu être écrivain …mais ce n’était pas un « vrai métier » (un métier où l’on s’embête VRAIMENT huit heures par jours minimum…. et enfin, j’ai voulu être « prof d’anglais » (…mais ma mère, ancienne instit, m’a dissuadée d’un tel choix).

Si je vous pose cette question, je risque d’obtenir autant de réponses que de lecteurs de mon blog, avec, j’imagine, quelques réponses récurrentes telle que « astronaute », « pompier » ou « vétérinaire ».

Vous souvenez-vous de QUI vous vouliez être une fois adulte ? Il y a de grandes chances que là, nous ayons tous un point commun : nous voulions juste être en bonne santé et surtout… « HEUREUX » ! Continuer la lecture

Petite question naïve : si le plus important de nos souhaits communs est d’être en bonne santé et heureux, pourquoi « être en bonne santé et heureux » n’est-il pas enseigné à l’école ?

Comme beaucoup d’entre vous j’imagine, j’ai passé de nombreuses heures à étudier beaucoup de matières et de sujets qui ne m’ont strictement JAMAIS servi dans la vie. Mais quand je dis « jamais », c’est VRAIMENT JAMAIS : pas une seule seconde. Quel temps perdu quand on y pense…

Je comprends la crise de l’adolescence quand les jeunes arrivent à l’âge où ils comprennent que la société va leur proposer de participer à un système… où être heureux n’est pas la préoccupation principale, loin s’en faut.

Happiness whatever good for your soulPersonne ne me contredira sur le fait que la préoccupation majeure des systèmes actuels est davantage la recherche de la rentabilité, du profit et d’une croissance à deux chiffres plutôt que le bonheur des individus.

Force aussi est de constater que ceux qui réussissent dans nos sociétés ne sont pas les plus heureux. Je me suis suffisamment occupé de cadres dirigeants ayant fortement « réussi » pour constater que la réussite peut apporter du confort, du pouvoir, de l’argent… mais rarement le plus important : du bonheur.

Comment être heureux ?

Roger WALSH a identifié les 8 Changements de Style de Vie Thérapeutiques (en anglais les TLC ou « Therapeutical Lifestyle Changes ») qui rendent HEUREUX :

 – se nourrir de manière saine et équilibrée

– pratiquer un sport

– se ressourcer dans la nature 

– passer du temps avec les autres, échanger

– se divertir 

gérer ses émotions (notamment son stress et savoir se relaxer)

avoir une contribution au Monde, être utile, rendre service

développer sa spiritualité

Très peu de ce qui rend heureux est enseigné à l’école… et le système scolaire et universitaire préparent davantage à « réussir dans la vie », bien plus qu’à « réussir sa vie ». 

Logan Laplante est un adolescent américain qui a quitté l’école à 13 ans pour étudier chez lui. Il a l’âge où l’on sait encore ce qui rend heureux spontanément, sans passer des heures chez un psy. Il explique son mode de vie sur le plateau de TED : une vidéo  rafraîchissante, interpellante… et une vrai leçon de communication par un ado de 13 ans !!

Jugez par vous-mêmes !!…

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L’ode à la Vie de Charlotte Kitley

 

CHARLOTTE KITLEY Life is beautifulCette semaine, je suis tombée plusieurs fois, par des canaux différents, sur le dernier billet de Charlotte Kitley, blogueuse décédée mardi 16 septembre, des suites d’un cancer de l’intestin.

Avant de mourir, Charlotte a écrit un tout dernier billet, en forme d’ode à la Vie, qu’elle souhaitait partager avec ses lecteurs.

J’ai l’honneur de partager son dernier message plein de vie avec vous sur mon blog, en espérant qu’il vous touchera et qu’il vous inspirera autant qu’à moi.  Continuer la lecture

« J’ai toujours été une bonne organisatrice. J’aime faire des listes, cocher les choses que j’ai accomplies et me fixer des objectifs. Je sais très bien entreprendre mais, pour tout vous dire, je me lasse facilement dès que l’enthousiasme initial est retombé.

Je n’ai, en revanche, pas eu la chance de me lasser du cancer. Ce n’est pas quelque chose que l’on peut laisser de côté quand on ne se sent pas d’attaque. Il n’y a pas d’interrupteur pour les jours sans. En tout cas, pas pour moi. Depuis que j’ai été diagnostiquée, je suis allée à tous mes rendez-vous, faire tous les tests et tous les scanners qui m’ont été prescrits. J’ai essayé tous les traitements proposés, des thérapies médicales habituelles aux régimes à base de fromage blanc, en passant par l’acupuncture et les jus de kale. Le cancer fait aujourd’hui partie de notre quotidien. Les vacances, les coupes de cheveux et les cours de pilotage d’hélicoptère ont été organisés en fonction de mes bons ou mauvais week-ends de chimiothérapie. Nous avons préservé nos enfants, Danny et Lu, témoins involontaires de ma maladie, mais leur enfance s’articule autour de mes différents traitements. Ils n’ont connu que cela mais j’ose espérer que ce sont des enfants plutôt bien dans leur peau et qui se sentent aimés.

Ce dont nous les avions protégés jusqu’à présent a dû leur être annoncé. Quelque temps après mon anniversaire, j’ai commencé à me sentir « un peu fatiguée ». Nous avons « fait un saut » à l’hôpital où j’ai subi la batterie de tests habituels. Malheureusement, la conclusion, confirmée par un scanner récent, était accablante. Fini, le plan d’action mensuel, suivi d’une période tampon d’environ deux mois sur la fin. Il ne me restait plus que quelques jours, voire deux semaines à vivre. Il n’était pas prévu que je reparte de l’hôpital mais j’ai réussi, je ne sais comment, à trouver la force de rentrer à la maison pour passer le peu de temps qui me reste avec mes enfants chéris et mon mari adoré.

On m’a installée dans le canapé pour que je puisse écrire cet article. Je ne souffre presque pas, et je m’active à mes petits projets: organiser mes funérailles et vendre ma voiture. Chaque matin, je suis heureuse de pouvoir embrasser mes petits et les serrer dans mes bras.

Quand vous lirez ces lignes, je serai morte. Rich s’efforcera de mettre un pied devant l’autre, de s’en sortir, un jour à la fois, sachant que jamais plus je ne me réveillerai à ses côtés. Il me retrouvera dans ses rêves mais, dans la lumière crue du matin, le lit sera vide. Il sortira deux tasses du placard avant de se souvenir qu’il est le seul à prendre du café. Lucy aura besoin qu’on l’aide à ouvrir sa boîte d’élastiques mais il n’y aura plus personne pour lui faire des nattes. Danny aura perdu un de ses policiers en Lego, et personne ne saura exactement lequel, ni l’endroit où il se trouve vraisemblablement. Vous attendrez le billet suivant sur mon blog. Il n’y en aura plus. Ceci est le chapitre final.

J’ai créé un trou béant, injuste, cruel et inutile à Halliford Road, mais aussi dans toutes les maisons, les pensées et les souvenirs des gens qui m’aiment, mes amis, ma famille. J’en suis désolée. J’aimerais être encore parmi vous, à rire, dévorer le dernier aliment miracle, parler de tout et de n’importe quoi. J’ai encore tant de choses à vivre, mais je sais que je ne les vivrai pas. Je voudrais être là quand mes amis ont besoin de moi, j’aimerais que nous puissions voir nos enfants grandir et devenir des vieux ronchons. Tout cela, j’en serai privée.

Mais ça n’est pas votre cas. Alors, en mon absence, je vous en supplie, profitez de la vie. Saisissez-la avec les deux mains, serrez-la fort, secouez-la et dégustez-en chaque seconde. Adorez vos enfants. Vous ne vous rendez pas compte à quel point vous avez de la chance de pouvoir leur crier de se dépêcher et de se laver les dents avant de les emmener à l’école.

Soyez là pour ceux que vous aimez et, s’ils sont incapables d’en faire de même, cherchez quelqu’un qui puisse être là pour vous. Tout le monde mérite d’aimer, et d’être aimé en retour. Ne transigez pas sur ce point. Trouvez un boulot qui vous plaît, mais n’en devenez pas l’esclave. On n’écrira jamais « Il aurait aimé travailler davantage » sur votre tombe. Dansez, riez et partagez des repas avec vos amis. Les vraies amitiés, honnêtes et solides, sont miraculeuses parce que nous les choisissons, au lieu de fonder notre loyauté sur des liens de consanguinité. Choisissez-les avec soin, et aimez-les du mieux que vous le pouvez. Entourez-vous de belles choses. Au milieu de la grisaille et la tristesse qui envahissent souvent nos existences, sachez repérer l’arc-en-ciel et en préserver le souvenir.

Trouvez la beauté en toute chose, même s’il vous faut parfois y regarder d’un peu plus près.

Voilà, c’est à peu près tout ce que j’avais à dire. Je vous remercie du fond du cœur pour l’amour que vous m’avez témoigné et la gentillesse dont vous avez fait preuve pendant 36 ans. Depuis les chipies qui m’ont poussé dans les orties quand j’avais six ans aux veufs éplorés qui m’ont expliqué cette semaine ce que leurs femmes avaient fait pour préparer les enfants à leur disparition, sans oublier tous les autres. A leur échelle, ils m’ont tous aidé, et vous aussi, à devenir celle que j’ai été.

Je vous demande aujourd’hui de donner à Rich, mes enfants, ma famille et mes amis proches autant d’amour que vous m’en avez témoigné. Et ce soir, en fermant vos rideaux, choisissez une étoile. Je serai cette étoile, vous observant, tandis que je sirote une pina colada avec une boîte de chocolats de luxe.

Bonne nuit, adieu et que Dieu vous bénisse.

Charley xx »

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Voilà, Charley est morte.. R.I.P. Notre seule et unique certitude est qu’un jour, cela nous arrivera à nous tous aussi, qu’on le veuille ou non.

Faisons honneur à la Vie d’ici là !…. Réalisons nos rêves !… WHAT ELSE ?!?

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Le coaching collectif avec l’Appreciative Inquiry

 

AI projetsCoaching collectif : quel outil efficace ? Dans l’article l’Appreciative Inquiry, c’est quoi ?, nous avions vu que l’A.I. repose sur le fait d’identifier les facteurs de réussite d’une équipe ou d’une organisation, afin d’y trouver des points d’appui pour bâtir l’avenir.

L’Appreciative Inquiry (ou Enquête Appreciative) a en effet pour but de créer de nouveaux réflexes, de nouvelles habitudes mentales qui stimulent l’innovation et la créativité. Cette méthode positive de conduite du changement est déjà largement utilisée dans les pays anglo-saxons et se diffuse de plus en plus en France.

Contrairement aux anciennes pratiques, l’accent n’est plus mis sur l’identification des problèmes et de leurs causes, mais au contraire sur la mise en évidence des réussites passées et la mise en lumière des raisons de ces succès.

C’est sur cette base que vont se s’appuyer les nouveaux projets, ainsi que les changements à venir, tant individuels que collectifs.

Le coaching avec la méthode AILes principes fondateurs de l’Appreciative Inquiry sont exposés dans l’excellent ouvrage, entièrement remis à jour, de Jean Pagès :  « Le Coaching avec la méthode Appreciative Inquiry » qui fournit non seulement une méthodologie claire et efficace, mais aussi son illustration au travers de nombreux cas détaillés.

« Le Coaching avec la méthode Appreciative Inquiry » est un ouvrage facile à lire, complet et rigoureux, allant de la théorie à sa mise en oeuvre opérationnelle, montrant une approche transversale du coaching, à la fois organisationnelle, collective et individuelle.

Jean PagesIl faut dire que Jean Pagès connait particulièrement bien son sujet et pour cause : c’est lui qui a importé l’Appreciative Inquiry en France, qu’il diffuse via l’IFAI (Institut Français d’Appreriative Inquiry) qu’il a fondé en 2009. Son passé très opérationnel (il a été notamment RRH à la Lyonnaise des Eaux, puis DRHà l’INA) fait de lui un interlocuteur   connecté aux réalités et aux enjeux du monde de l’entreprise.

N’hésitez donc pas à lire son livre pour vous familiariser avec l’Appreciative Inquiry… et n’hésitez pas à vous former ensuite : c’est une méthode inédite et positive qui vaut franchement le détour et qui est, de mon point de vue, l’un des outils de coaching le plus puissant et efficace en coaching collectif.

Pour aller plus loin, lisez aussi : l’Appreciative Inquiry (advanced) : où passer une certification ?

Et vous ? Que pensez-vous de l’Appreciative Inquiry ?

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